Ciney ouvre son école du mouvement
Une quinzaine d’enfants ont déjà découvert l’école de psychomotricité et du ballon, mise sur pied par le VC Ciney.
Publié le 16-03-2021 à 06h00
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Le club cinacien a inauguré, ce samedi matin, son école du mouvement et du ballon, dans un hall omnisports transformé pour l'occasion en grande salle de jeux, via les parcours préparés par René Malengreaux et son équipe. «L'idée est de faire de Ciney un club encore plus actif au niveau des jeunes, confie le coach condrusien. Chez les garçons, par exemple, il faut constater que nous n'avons pas beaucoup d'affiliés. Et, comme je l'ai dit au comité, si on attend de ne plus avoir qu'une équipe pour agir, il sera trop tard. Il faut du temps pour tout mettre en route. Et, vu qu'on en a pour le moment, avec les restrictions de mise pour les équipes seniores, autant lancer notre école maintenant.»
La première séance a rassemblé une quinzaine d'enfants, encadrés par des joueuses du noyau de P3. «Les deux premiers samedis servent de découverte. Ici, les parents amenaient leur enfant quand ils le souhaitaient, entre 9 h 30 et midi. À leur arrivée, ils étaient répartis dans des petits groupes, par un responsable du club. Tous les âges étaient donc mélangés. Le plus jeune avait 18 mois et le plus vieux 6 ans. Et tout le monde a effectué les mêmes exercices. Ce sera encore le même concept samedi prochain. Mais, en fonction du nombre d'inscrits, on pourrait être amené à diviser la séance en deux. On a de l'espace, avec la grande salle et les deux plus petites, attenantes. Mais on doit aussi respecter les mesures du protocole.»
À partir du troisième rendez-vous, les participants suivront leur propre parcours, élaboré en fonction de leur tranche d'âge. «Une partie de la matinée sera consacrée aux plus petits, pour de la psychomotricité, puis les 5 à 8 ans suivront, pour des exercices davantage liés à la maniabilité du ballon. Car le but, c'est d'essayer d'intéresser ces jeunes à la pratique du volley. Ce n'est pas de faire de l'argent. On peut d'ailleurs venir tester les deux premiers cours gratuitement. Et le club demande 40€ pour les dix autres prévus dans la saison.»
Le lancement est, en tout cas, encourageant. «On doit refaire le point ce mercredi, mais il y aurait déjà une trentaine d'inscrits pour ce prochain samedi. Beaucoup de jeunes mamans de l'entourage du club ont lancé le mouvement et c'est parti. Apparemment, il y avait un manque à ce niveau, dans la région. Si cela prend vraiment bonne tournure, on demandera à chaque équipe du club de venir nous aider deux ou trois fois sur l'année, pour assurer l'encadrement», conclut celui qui entraînera toujours la N3 dames la saison prochaine, mais aussi la P1. «Romain Mieszalski ne pouvait plus s'en occuper. Je vais gérer les deux, ce qui me permettra de suivre l'évolution des filles appelées un jour à évoluer au niveau national.»