Les jeunes «Mousquetaires» ont appris avec Helpi
Une trentaine de jeunes escrimeurs cinaciens sont aussi devenus des «super héros des gestes qui sauvent».
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Publié le 14-11-2020 à 06h00
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Le dynamisme des responsables du club cinacien n'est plus à démontrer. Même dans la période de confinement actuelle, le cercle des «Mousquetaires» parvient à conjuguer avec bonheur activité et sécurité. Les U13 continuent, bien sûr, de suivre leurs entraînements et le stage de Toussaint a connu un beau succès. Mais ce jeudi, c'est à un autre type de formation que les jeunes tireurs condrusiens ont eu droit. Pendant une heure, ils sont allés à la découverte des «gestes qui sauvent», avec un moniteur de l'AES (Association des Établissements Sportifs) et le personnage Helpi. «Une formation de ce type, ouverte aux adultes de tous les clubs, était prévue le 17 novembre, dans la cafétéria du centre sportif. Elle a dû être annulée (NDLR: comme les autres programmées dans la province). Mais j'ai tout de suite demandé s'il était possible de proposer cette version adaptée aux 9-12 ans à nos affiliés, toujours dans le respect des règles sanitaires, évidemment. On avait organisé cela en trois groupes de douze enfants maximum, avec un délai de vingt minutes entre chaque séance, afin notamment d'aérer le local, et des circuits différents pour y accéder et en repartir», explique Olivier Debondt.
Et le maître d'armes cinacien a tout lieu de se montrer satisfait de son initiative. «Une trentaine de nos jeunes de cette tranche d'âge se sont inscrits et j'ai été étonné de leur capacité à assimiler ces explications. C'est un apprentissage ludique et participatif, avec des jeux de cartes, des mises en situation, dispensé avec humour et avec le personnage Helpi, ce qui aide à capter leur attention. À cet âge, ils ne pourraient évidemment pratiquer certains gestes eux-mêmes, comme le massage cardio-pulmonaire ou l'utilisation du défibrillateur. Mais ils savent en quoi cela consiste, comment réagir et qui appeler à l'aide. Ils peuvent tous, un jour ou l'autre, se retrouver confrontés à une situation dans laquelle il faut intervenir. Que ce soit ici, au club, ou dans leur sphère familiale. Je suis souvent le seul adulte avec eux, les soirs d'entraînement. Si j'avais un malaise, ils sauraient que faire, où aller chercher le DEA et comment mettre en place l'alerte. Je pense que c'est bien, de sensibiliser et de responsabiliser les jeunes sportifs à ce sujet. Selon le formateur, peu de clubs font appel à eux pour donner ce type de formation, qui est gratuite. C'est dommage…»
Les participants à cette session cinacienne ont en tout cas été séduits. «Ah, je peux vous dire qu'en partant, ils ne parlaient pas d'escrime, mais de ce qu'ils avaient appris. Et en rentrant chez eux, certains ont commencé à former leurs proches. Je sais que des papas ont dû se mettre en position couchée, pour assurer la démonstration (rires). Cela prouve que l'opération a fait son effet. Nous avons d'ailleurs reçu les remerciements de plusieurs parents.»
Ce ne sont ni les premiers, ni les derniers adressés aux «Mousquetaires».