Delveaux ne sera pas dépaysé à Ciney
Habitué de la P1, Ciney espère vivre une saison positive grâce aussi à un coach expérimenté, Pierre-Yves Delveaux.
Publié le 20-05-2020 à 06h00
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Après une saison honorable à Maillen en P2 et une très belle seconde place avec les U15 régionales de Boninne, Pierre-Yves Delveaux retrouve la division 1 qui n’est pas une inconnue pour lui.
Pierre-Yves Delveaux, pourquoi avoir choisi Ciney?
J’ai eu un appel de Ciney pour reprendre la P1 et travailler comme assistant de Yohan Balthazar en Régionale 1. Je n’ai pas hésité longtemps à accepter cette offre car le projet cinacien est intéressant grâce à son vivier de jeunes joueurs de qualité. Il y a aussi mon envie de retrouver la P1 que j’avais déjà connue comme coach à Profondeville et Andenne. Travailler avec Yohan me plaît énormément. Enfin, je connais quelques joueurs qui sont passés par Andenne au moment où j’y travaillais avec Mike Dekeyser.
La crise actuelle rend difficile la préparation de la future saison. Comment Ciney passe-t-il cette période?
Je dois encore rencontrer Yohan Balthazar pour la mettre en place. Vu la crise sanitaire, on ne sait pas encore quand la saison pourra débuter. Comme dans beaucoup d’autres clubs, rien n’est concret dans la programmation des entraînements et des matches amicaux.
Même si Ciney travaille ses jeunes, vous avez transféré plusieurs joueurs plus âgés?
Trois joueurs de Faulx me rejoignent: Clément Dewez, Matthias André et Florian Leunis. De plus, Sébastien Hautot vient de la R1 du club. Par contre, je sais que Christophe Hautot a décidé de redescendre en P2 ou P3 et qu’Antoine Limage est parti à Braibant. Nous ferons aussi appel aux U21 du club.
Quelles sont les autres forces vives?
Mon noyau est composé de certains joueurs déjà en place: Romain Houart, Pierre-Yves Nicolin, Nicolas Pineur, Nicolas Renneson, Antonin Laroche, Antoine Balthazar et Sébastien Hautot.
Que vous inspire cette nouvelle série à quatorze avec de nombreuses équipes qui viennent de P2?
J’estime que c’est une bonne chose. D’abord, à quatorze, le championnat sera bien rempli. Pour avoir rencontré cinq des six équipes montantes, je peux dire que certaines formations ont le niveau pour bien se défendre en P1. Je pense à Belgrade et toute sa jeunesse, à Fraire avec pas mal d’expérience et peu de changements chaque année, au Mosa Jambes et à Erpent aussi costaud. Dans ces conditions, je pense que l’on pourra vivre, quand la crise sanitaire sera derrière nous, un beau championnat avec toutes ces équipes, sans oublier les autres formations du top qui n’ont pu s’exprimer en play-off cette saison.