La ministre de l’Enseignement aux abonnés absents
En parallèle aux recherches urgentes de salles pour la pratique du sport, l’établissement scolaire souhaite avancer, et vite, dans la construction d’un nouveau hall.
Publié le 18-08-2021 à 06h00
Car l’installation d’un complexe provisoire coûte plus de 50 000€, sans compter les 6000€ de location par mois. Vu les montants exorbitants, l’école souhaite plancher au plus vite sur la construction d’un hall de sport définitif. Pour cela, elle attend un coup de pouce de la ministre de l’Enseignement, Caroline Désir… qui ne s’est jamais manifestée depuis la tornade.
Au sein de l'établissement scolaire, on se sent abandonné par la Fédération Wallonie-Bruxelles, on évoque un manque de considération. «Elle n'a jamais pris contact avec nous. Pas un message, pas un mail. Le PO a adressé un courrier à la ministre, lui faisant part de nos difficultés. Il est resté sans réponse…», explique la directrice Valérie Collin. Ce que le pouvoir organisateur souhaite par-dessus tout, ce sont des facilités administratives par rapport à la construction de ce nouveau hall, une facilité d'accès au programme prioritaire de travaux, qui permet que 60% du chantier soient pris en charge par la FWB. Le hic, c'est que pour obtenir ce budget, il faut attendre environ 2 ans. Vient ensuite l'appel d'offres pour la construction du hall, etc. À l'école, le temps presse.
En secondaire, près d’un millier d’élèves suit les cours de gym chaque semaine. Il faut avancer. Un appel d’offres pour trouver un architecte vient d’être lancé. Le cahier spécial des charges stipule que la reconstruction du hall s’inscrit soit dans le cadre du plan de relance européen, soit dans le cadre d’un programme prioritaire de travaux accordé par la FWB. Les offres doivent être adressées avant le 17 septembre.
Quant au hall proprement dit, l’idée est de reconstruire un complexe full équipé, conforme aux standards d’isolation actuels, avec une entrée indépendante. L’école souhaite en effet pouvoir, comme par le passé, y accueillir les clubs sportifs de l’entité à la recherche d’une salle en dehors des heures scolaires.
Coût d'un tel chantier? «À en croire le SIEC (Service d'investissement de l'enseignement catholique), on atteint vite les 2 millions€», confie Valérie Collin. Les assurances interviendront. À quelle hauteur? «C'est l'inconnue, mais on sait déjà que ce ne sera pas suffisant.»