Beauraing: leur projet de CrossFit leur donne la pêche
Alexandra et Rémi voulaient porter sur les fonts baptismaux leur club de CrossFit. Début février, malgré la crise, ils l’ont fait.
Publié le 25-03-2021 à 18h00
Les enfants des années 80 ont dans leur coin de leur mémoire Véronique et Davina. À la télé, le duo donnait de l’énergie pour mettre en mouvement les spectateurs.
À Pondrôme, ils ne s'appellent pas Véronique et Davina mais Alexandra Taldana et Rémi Amar. Ils n'ont pas non plus, dans le corps, la gym tonic, mais le CrossFit. Explication de Rémi: «C'est un mélange d'haltérophilie, de sport d'endurance et de gymnastique. Vous faites un bon mélange pour obtenir de l'intensité. »
Pour guider les participants, Alexandra et Rémi proposent des exercices durant des séances d’une heure. Pas question d’improvisation, le cours est pensé et propose de la progression. Le tout se termine par un retour au calme.
Durant la journée, il y a différentes séances programmées. Chacune d'elles propose les mêmes séries de progression. Débutant ou sportif averti, on peut faire du CrossFit durant la même séance. «Il est possible de s'adapter suivant le niveau. On s'adresse à tous les âges. Le participant le plus âgé de l'espace sport pondrômois a près de 60 ans. Passionné de la course à pied, il a poussé les portes de la salle pour gagner en agilité.» De jeunes enfants sont également accueillis. Durant les vacances, ils auront droit à un stage.
Des mesures particulières
Le moins que l'on puisse écrire, c'est que le couple n'a pas eu froid aux yeux au moment de lancer son projet. Il voulait lancer cette discipline qui n'est pas encore bien connue dans la région. Cherchant à se lancer, il a eu le coup de foudre en visitant une surface commerciale qui cessait ses activités à l'entrée du village de Pondrôme. «On cherchait une salle depuis plus d'un an dans la région de Beauraing,» confie Alexandra. Malgré la crise sanitaire, ils ont décidé de passer le pas.
Afin de respecter les normes sanitaires, les deux dispensent leur savoir à l’extérieur, sous une tente. Si aujourd’hui, les conditions extérieures sont clémentes, il n’en pas été toujours de la sorte. Heureusement que la passion a chauffé les deux jeunes.
Depuis le 1er février, les deux sont à la manœuvre. Des amis ont dans un premier temps répondu à l'appel. Depuis la liste des participants d'allonge. «Au début, on avait trois personnes en extérieur. Rapidement le planning s'est rempli.» Aujourd'hui, le nombre est passé à sept. Il y a de l'intérêt.