ON4BF reçoit cinq sur cinq
Les anciennes installations militaires accueillent le club des radioamateurs ON4BF. Celui-ci regroupe les passionnés des ondes de la région.
Publié le 18-06-2014 à 06h00
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Les militaires n’auraient probablement pas vu d’un mauvais œil une activité du genre s’installer dans leur quartier. Aujourd’hui, des fans de radio regroupés autour de l’appellation ON4BF ont pris possession d’un petit local à l’intérieur de l’ex-domaine militaire.
Le local n’est pas très grand mais il suffit. Du matériel prêt à émettre est entreposé. Désormais, il n’y a plus qu’à…
Un club ouvert
Fraîchement installé à Baronville, OQ3R se veut un club ouvert. Par là, il faut entendre que toutes les personnes voulant goûter à la magie de la radio sont les bienvenues.
Pour faire de la radio, il faut bien sûr du matériel spécifique mais il faut d’abord bien connaître les règlements en vigueur. On est soumis à des règles très strictes imposées par l’Union internationale des télécommunications. L’institut belge des télécommunications, l’IBPT, veille au grain. Il faut donc suivre des formations et posséder des connaissances techniques.
Pour faire simple, on peut parler de n'importe quoi sauf des sujets qui fâchent. Pas de politique, pas de religion. Les radioamateurs sont aux quatre coins de la planète, il ne faut pas provoquer de conflits. De quoi parlent les passionnés au micro? Du beau temps, du matériel, de l'amitié… «On est une petite famille qui compte trois millions de membres dispersés dans le monde», lance en riant Marius Dancila. En restant assis à sa table, on tisse des liens d'amitié avec des personnes qui se trouvent aux quatre coins du monde.
Agréable passe-temps
Pour les membres du club, la radio est une passion. On s'y frotte à des notions techniques mais également à des langues étrangères et à de la géographie. «Il faut connaître aussi les habitudes des gens», explique-t-il.
En fondant leur club, les membres ont mis en place une structure permettant de rassembler des passionnés mais ils veulent également attirer les jeunes.
Pourtant, la radio semble ne plus présenter autant d'intérêt. Naguère, c'était une façon de rester en contact avec la maison. Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment le cas. Internet et les réseaux sociaux y sont pour beaucoup. D'ailleurs, la moyenne d'âge des radioamateurs est de 60 ans. «Nous voulons promouvoir cette passion auprès des jeunes. Il ne faut pas qu'elle disparaisse. Ce serait dommage», ajoute-t-il, tout en démontrant que cette passion est formatrice à plus d'un titre.