Un boudin au spéculoos en guise d’apéro ?
L’apéro, le moment phare pour bien démarrer une soirée de fête. Avec des produits de chez nous, c’est encore mieux. Arrêt sur un boudin artisanal.
Publié le 19-12-2013 à 06h00
Chaque année, ils sont attendus par les Beaurinois, mais aussi par beaucoup de fins gourmets venus d’ailleurs. Et ils viennent parfois de loin pour profiter des trésors de la boucherie-charcuterie.
Aux pommes, aux noix, aux amendes, les fameux boudins de chez Lambot sont devenus une véritable institution. Cette année encore, c'est la razzia. «Le week-end dernier, il ne me restait rien. Tout est parti comme des petits pains », commente Vincent Lambot, le sourire aux lèvres. Il fabrique ces boudins de Noël uniquement lors de cette période de fêtes.
Pour lui, pas question de s’asseoir sur ses lauriers. Régulièrement, il innove avec le souci de proposer un produit que lui aussi aime déguster.
Sa dernière création, un boudin au spéculoos et au Grand Marnier. C’est assez spécial à première vue mais finalement léger, avec un petit arrière-goût agréable, un peu sucré, qui s’installe progressivement sur le palais.
«J’aurais aimé garder l’aspect croquant du biscuit, mais le spéculoos fond trop vite. Pourtant je l’incorpore en toute fin de fabrication. »
Avec du foie gras ou du cougnou !
À côté du traditionnel boudin blanc normal fin et du gros moulu, la maison beaurinoise propose d’autres variétés. Pommes, raisins, mais aussi boudin aux amendes et à l’amaretto, aux noix et au cognac, aux poireaux, aux choux et enfin aux champignons forestiers, il y a vraiment l’embarras du choix. La maison prépare aussi du boudin noir. Noir nature, aux pommes et aux raisins.
«Je recommande le blanc nature, qui est une valeur sûre, le blanc aux raisins, le blanc aux amandes qui est très agréable et le noir aux pommes », confie le boucher qui a ses petites préférences et n'hésite pas à les partager.
À grignoter sans fin
Le boudin, c'est le produit par excellence qui plaît à l'apéro, en rondelles dans un joli plat ou sur une assiette. Léger, il se grignote sans fin à côté de toasts aux foie gras, d'escargots, de fromages ou d'huîtres. «C'est un produit frais qui se marie très bien avec d'autres produits frais. Un produit qui se déguste », continue Vincent Lambot qui conseille ses boudins avec un bon champagne.
Pourquoi pas un «Brut de Bioul » (voir ci-dessous) si on veut rester dans le local? Variante: ceux qui n’apprécient pas les bulles peuvent le déguster avec un bon vin blanc bien frais.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, le boudin se conjugue très bien aussi avec un morceau de cougnous.
Sucré ou salé, un bon boudin s’accommode donc avec presque tout pour autant qu’on sache s’y prendre. Une aventure gustative à tenter sans préjugé.
+ Un apéro pour faire chanter La P'tite Gayole
+ Un "champagne" made in Bioul !
+ Cosmik; la vodka gembloutoise