La mobilité passe par là
Essayer le vélo à assistance électrique, c’est l’adopter. Certains en sont convaincus. Avec des aides régionales, ils tentent l’aventure.
Publié le 12-09-2011 à 01h06
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Il aurait pu venir à vélo mais il est venu dans la cité mariale en voiture pour cause d’agenda chargé. Le ministre Henry a toutefois fait un saut à Beauraing pour inaugurer un projet lié à la mobilité qui fait la part belle aux vélos électriques.
Le projet n’a pas encore de nom mais, depuis ce samedi, il est devenu une réalité. Le projet consiste à développer un parc de véhicules partagés dans trois entreprises d’économies sociales du sud de la Province, Espaces (Ciney), Titres-services (Florennes) et La Calestienne (Beauraing). Au départ, ce sont 24 vélos électriques qui seront mis sur les routes. D’autres projets concernant la mobilité sont sur le feu. Il y a l’ambition de développer l’aspect de ce projet de mobilité avec l’acquisition d’une voiture à faible consommation, des solex ou d’autres deux roues motorisés.
Des atouts
Les vélos à assistance électrique ne sont pas destinés à rester au garage. Dans un premier temps, ceux-ci sont destinés aux stagiaires en formation et les travailleurs en insertion des trois sites.
«Nous allons toucher, dans un premier cercle, près de 300 travailleurs et demandeurs d'emploi sur les trois sites. Indirectement, par les déplacements des utilisateurs, nous allons toucher d'autres utilisateurs. Cela donnera des idées. S'il peut amener un nombre important de personnes à réfléchir à leur propre mobilité, alors nous aurons doublement gagné», indique un responsable du projet avant d'ajouter: «Ce type de projet ne doit pas nous faire oublier qu'il ne faut pas faire l'économie d'une réflexion prospective en matière de mobilité, surtout dans nos régions rurales. Certains acteurs ont déjà entamé cette réflexion. Plus que jamais, aujourd'hui, il faut soutenir et multiplier ce genre d'approche.»
Un bon plan
Pour le ministre Philippe Henry, la mobilité, même en zone rurale, cela se réfléchit. «Nous faisons le maximum afin d'offrir un service de qualité dans les principaux noyaux d'habitat. Par contre, la collectivité n'a pas la possibilité de prendre en charge les coûts liés à des désertes plus fréquentes à la campagne», explique-t-il.
En zone rurale, le vélo représente une solution parmi d’autres. Le vélo à assistance électrique est un plus. Il offre de réels avantages pour les déplacements sans certains inconvénients.
Si en zone rurale les vélos représentent également une solution, il faut admettre que c'est une solution qui physiquement n'est pas accessible pour tous. Les vélos à assistance électrique offrent de réels avantages pour les déplacements en zone rurale et ce sans les inconvénients de la traditionnelle petite reine. «Prendre l'option du vélo électrique est une transition au niveau de la mobilité mais aussi sur le plan culturel. Il est donc important que sa promotion soit effectuée vis-à-vis de ses utilisateurs potentiels comme c'est le cas dans les 3 projets que nous soutenons et que nous inaugurons aujourd'hui», livre le ministre qui est aussi adepte de la petite reine. ¦