Piano-Plage, ce sera dans le Limousin
Le parc du concept Piano-Plage, qui aurait pu s’installer en province de Namur, va être créé dans le Limousin.
Publié le 24-09-2015 à 08h43
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Le parc d’attractions Piano-Plage, imaginé par l’Anhétois Didier Hodiamont, devrait voir le jour d’ici deux ans à Cousac-Bonneval, municipalité du Limousin. N’ayant pu trouver un site où s’installer en Belgique, le projet s’exile donc en France.
Un peu d'histoire. Il y a maintenant dix ans, Didier Hodiamont, habitant de Warnant, a eu le rêve de créer le concept de Piano-plage. Il avait quatre objectifs en tête. Certains sont déjà réalisés. Le lieu-dit Piano-Plage, en bord de Meuse, sur le site de l'ancien camping anhétois, est créé. La bande dessinée «Piano-Plage, du rêve à la réalité», a été éditée en septembre 2011. Elle retrace le cheminement du concept. Le spectacle musical a déjà été présenté à plusieurs reprises, tant en Belgique qu'en France. Il a déjà accueilli quelques milliers de spectateurs, enthousiastes. Un public souvent familial.
Depuis lors, Didier Hodiamont a créé une société, «Dreamgest», qui examine les possibilités de réaliser l'objectif numéro quatre du concept, à savoir la réalisation du parc «Émotions Musicales, les Géants de la Musique». Cette société anonyme espère bien ouvrir la première phase du parc d'ici avril 2019, mais ce ne sera pas en Belgique, comme le concepteur l'espérait. Trois endroits avaient été retenus, dans les provinces du Hainaut, du Brabant wallon et de Namur, et en particulier au domaine provincial de Chevetogne.
Les discussions n’ont pu aboutir avec la province de Namur, qui demandait des garanties et un «business plan» précis. Didier Hodiamont considère qu’il ne pouvait le donner tant qu’il ne connaissait pas les possibilités concrètes proposées par la Province.
Ouverture en avril 2019
Lors des Fêtes de Wallonie de 2014, le rêveur anhétois a rencontré, entre autres, l'ambassadeur de France et un responsable de Business France, à qui il a expliqué son projet. Business France a averti les différentes régions de France et une trentaine de départements ont montré leur intérêt. Six ont d'abord été retenus. Les Côtes d'Armor et le Finistère, en Bretagne, la région de Poitou-Charentes, du Limousin, d'Ardennes et de Franche-Comté.
C’est ce que Didier Hodiamont expliquait à son assemblée générale du 26 décembre 2014. Le choix définitif s’est finalement porté sur un terrain de 135 hectares, dont 50 sont en zone constructible, à Coussac-Bonneval, au domaine de Chauffaille, dans le Limousin.
L’accompagnement des autorités municipales, départementales et régionales est un des éléments qui ont orienté le choix.
Le terrain est acheté à la Communauté de communes. L’achat sera concrétisé par la signature de l’acte de vente chez le notaire, en novembre.
Les travaux débuteront en avril 2017 et l’ouverture est prévue deux ans plus tard. «Dreamgest» amène huit millions de capital, sept seront amenés par des investisseurs privés et publics du Limousin et un prêt de 20 millions, remboursable en 20 ans, va être contracté.