Soupçonné de viol, l’ex-policier militaire était en mode ‘machine de guerre’quand les policiers ont défoncé sa porte: il a failli en tuer un

Il avait violé une jeune femme vulnérable avant de tenter de tuer un policier avec un couteau de cuisine.

JVE
Soupçonné de viol, l’ex-policier militaire était en mode ‘machine de guerre’quand les policiers ont défoncé sa porte: il a failli en tuer un
©verbaska – stock.adobe.com

Le tribunal correctionnel de Namur a prononcé jeudi une peine de 5 ans de prison assortie d’un sursis probatoire de 5 ans pour ce qui excède la détention préventive déjà effectuée à l’encontre d’un prévenu condamné pour tentative d’assassinat et viol.

Le 24 juillet 2020 en soirée, ce policier militaire retraité est entré en contact avec une femme de 29 ans, vulnérable, dans un bar de Huy. Il lui a fait croire qu’il était son oncle, avant de la ramener chez lui, à Andenne où elle a été violée.

Suite à la disparition de la victime, la zone de police des Arches s’est rendue au domicile de l’intéressé. Sa porte a été défoncée. Le prévenu avait éteint les lumières et a tenté de donner un coup de couteau de cuisine muni d’une lame de 20 centimètres au premier des 6 agents qui est entré dans son appartement.

Interrogé, l’Andennais, ivre au moment des faits, déclarait le 19 janvier: "Je n’ai pas provoqué cette rencontre. Je me suis rendu compte qu’elle avait un problème mental une fois que nous nous sommes retrouvés au lit. Elle n’a pas montré de désapprobation à ce moment. Elle dit que je l’ai frappée mais c’est faux."

Au sujet de l’intervention de la police, l’homme, âgé de 58 ans au moment des faits, précisait: "J’étais endormi. J’ai entendu que ma porte était défoncée. Par réflexe d’autodéfense, j’ai pris un couteau. Je ne savais pas que c’était la police. Je voulais me défendre, pas agresser. J’ai été formé pour défendre mon pays. Si j’avais voulu tuer, je l’aurais fait."

Le parquet de Namur requérait une peine de prison de 8 ans pour la tentative d’assassinat et une peine complémentaire de 7 ans pour le viol.

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...