Le Bear Rock confiné pour ses 25 ans, rendez-vous à un autre moment

Contactée voici quelques jours, l'équipe du Bear continuait de bosser pour son festival «tout en sachant que la menace est là». Comme tout un chacun, elle s'en tenait aux mesures prises par le Centre national de crise et aux décisions communiquées par la Ville. Programmé immuablement le dernier vendredi de juin, le Bear pouvait garder un léger espoir. «Tout le monde a envie de renouer avec une vie normale», nous confiait Karim Dodemont, chargé de la communication.

Une position claire

L'information est désormais connue. Un coup dur pour les finances d'un secteur déjà bien impacté par le Covid-19 mais pas de réelle surprise. «C'était dans l'air. Et nous sommes plutôt contents que la Ville se positionne de façon claire dès à présent plutôt que de postposer de 15 jours en 15 jours, commente Karim Dodemont. Personne n'aurait d'ailleurs compris que l'on supprime d'autres manifestations et pas le Bear.»

En attendant, les groupes qui composaient l'affiche de cette 26e affiche ont été avertis. Les bénévoles le seront dans la foulée. Difficile pour un staff qui travaille depuis 10 mois sur l'événement. Toutefois, le contexte actuel est propice à la réflexion et l'idée de marquer autrement ces 25 ans a mûri. Néanmoins, à ce stade, rien n'est arrêté. Tout au plus sait-on que «ce ne sera pas un festival place du Chapitre.»

Reste cette nouveauté qui devait marquer cette édition 2020, à savoir le passage de un à deux jours avec, pour cette 2e journée (payante contrairement au vendredi) et une solide affiche electro. Au programme: Trish Van Eynde et Yves Deruyter. La formule n’est pas abandonnée.

«À l’avenir, on compte se développer sur deux jours. On ne sait pas si on restera dans l’electro mais il est clair que c’est vers cette formule que l’on s’oriente.»

Le Bear Rock voulait «un moment de fête mais pas sur fond de crise». Les mesures sont tombées «mais nous souhaitons rester positifs.»