Course de caisses à savon au Parapet à Bioul: trois générations représentées
Une descente de caisses à savon, c’est toujours spectaculaire. Le public est venu nombreux pour cette épreuve disputée à Bioul.
- Publié le 31-08-2023 à 17h27
- Mis à jour le 31-08-2023 à 17h28
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Une course de caisses à savon, c’est en quelque sorte ce qu’on appelle dans les rallyes, une course de côte, mais à l’envers. On part du sommet pour arriver plusieurs centaines de mètres plus bas. L’Asbl Le Parapet, un des quartiers de Bioul, a organisé un week-end d’animation qui a débuté par les apéros parapétois, le vendredi et des courses de caisses à savon, le samedi. Deux catégories: les folkloriques qui le font pour le plaisir et les pros Une vingtaine en tout. Le champion d’Europe 2022, Olivier Germay était au départ.
Pour Jacques Menchior, ce sport est une affaire de famille. Ce passionné a 59 ans et, professionnellement, a touché un peu à tout, mais c’est un manuel. Il a commencé ce sport, un peu comme tout le monde, avec un simple go-kart. Il participait, dans sa jeunesse, à diverses épreuves, simplement pour l’amusement. Les premiers engins étaient en bois, jusqu’au jour où il s’est lancé dans la construction en métal. Sa première véritable course remonte au mois de juillet en 1980. Quand on sait que depuis cette date, il fait entre 15 et 20 courses par année, il a, à son actif, plus de 800 participations, ce qui n’est pas triste.
Il construit lui-même ses véhicules, de véritables petits bijoux de précision. Il en a cinq et il lui faut pratiquement six mois pour finaliser un projet.
Fier de son petit-fils
Pas question de présenter une voiture sans toute la sécurité requise. Il y a des règles strictes à suivre comme le poids qui ne peut dépasser, pour les pros, 210 kg, tout compris, voiture et passager. Des contrôles techniques sont aussi prévus.
Il a participé à des descentes dans plusieurs pays d’Europe en Italie, en Suisse, en Allemagne, en Tchéquie et en France, sans compter les nombreuses présences dans des courses, en Belgique.
Son goût pour ce sport, il l’a transmis à son fils Julien qui lui aussi était présent à Bioul. Quand on dit que c’est, pour Jacques, une affaire de famille cela se vérifie. Une de ses plus grandes fiertés est de voir sur les pistes. C’était le cas au Parapet, son petit-fils Justin, qui a 9 ans, est tombé dans la marmite.
C’est la deuxième année qu’il s’est lancé dans ce genre de défi et a été vice-champion d’Europe de sa catégorie, en 2022. Ça promet, sachant qu’il a tout l’avenir devant lui et qu’il est, on s’en doute, bien conseillé par un papa, mais surtout par un grand-père qui a de la bouteille.