Namur: Jeter un mégot par terre peut coûter 350 euros

La Ville de Namur lance une campagne de sensibilisation auprès des fumeurs. Objectif: plus un seul mégot par terre.

 Le service propreté publique invite les fumeurs à déposer leurs mégots dans les poubelles et cendriers publics. Et non sur le trottoir.
Le service propreté publique invite les fumeurs à déposer leurs mégots dans les poubelles et cendriers publics. Et non sur le trottoir. ©AFP 

Le mégot est la star de tous les déchets. Il est le plus rencontré des détritus que ramassent quotidiennement les équipes de nettoyage de la Ville de Namur. Plus discret que ses célèbres compères, la bouteille de plastique ou la cannette, il reste un scandale écologique. S’il est jeté en rue, il termine a minima dans la Meuse, voire dans les océans. "11 milliards de mégots sont jetés chaque jour à travers le monde et 40% échouent dans les océans" relate le service propreté publique de la Ville de Namur dans un communiqué. Et un seul mégot suffit à polluer 500 litres d’eau.

Pour lutter contre ce fléau, la Ville de Namur organise une campagne en deux temps. D’abord la sensibilisation, ensuite la répression. Depuis ce 15 juin, les gardiens de la paix, diverses associations et horecaïstes distribuent des cendriers de poche. En automne, les citoyens seront invités à une opération de ramassage collectif. Au premier septembre, place ensuite à l’amende. Ceux qui n’ont pas compris le message et continuent de jeter leur mégot par terre, et non dans une des 2 000 poubelles publiques namuroises, se verront infliger une amende par les gardiens de la paix. Celle-ci peut être salée et monter jusqu’à 350 euros. "Il n’est effectivement pas normal que ce soit la Ville ou le contribuable qui doivent supporter les coûts de nettoyage ou environnementaux des mauvais comportements de certains. Cela doit cesser." arrête Charlotte Deborsu, échevine du Cadre de vie.

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