Retour sur le 10e week-end de salon d’artisanat de Waulsort
Les visiteurs du salon waulsortois n’ont pas perdu leur temps, parmi les stands, ils ont fait des découvertes.
- Publié le 09-06-2023 à 16h15
- Mis à jour le 09-06-2023 à 16h16
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À Waulsort, une trentaine d’artisans wallons, dont quelques Namurois, ont répondu à l’invitation des organisateurs d’un salon de l’artisanat original et truffé d’imagination.
Présidé par Olivier Remy et organisé par Fabienne Verpoorten ce salon a mis l’honneur tant le travail du bois que le numérique, en passant par la soie, la broderie, la dentelle ou la ferronnerie de récupération.
Sortons du lot quelques exposants, en démonstrations.
Parfois, il faut un rien pour réussir de belles choses, comme en atteste le travail de Sébastien Custinne, d’Andenne. Avec deux outils de récupération, une pince et des tenailles qui ont plus de 100 ans, souvent, ce ferronnier-soudeur de profession, réalise des mises en scène assez étonnantes.
Venue de Falisolle, Ingrid Michel, est une créatrice de modèles originaux et uniques, réalisés sur mesure, en bijouterie, joaillerie. De la belle ouvrage.
De Profondeville, une dame qui a pris le nom d’Aimesis réalise des sculptures géométriques pour jardin qu’elle confectionne à l’aide d’ardoises et de verre coloré. Danielle Nicolay, de Waulsort, peint à l’acrylique des peintures qui étonnent tant par leur homogénéité que par leurs sujets abstraits et très agréables à regarder.
Venu de Marchin, Simon Halleux est un spécialiste du cuir. Sa vitrine proposait pas mal de sacoches, sacs, ceintures, mallettes, etc.
Exposante aussi originale, Carine Stage, de Jambes s’affiche comme romancière depuis 2012. Elle a écrit: A l’ombre du quotidien ou le p’tit gars des Arsouilles, dont le héros est un jeune Namurois. L’auteure a aussi écrit des carnets de voyage. Son cadre préféré: la province de Namur. Souffrant de fibromyalgie, elle a écrit également ses souffrances sous le titre: le syndrome fibromyalgique. Quant à Jacques Thys, Namurois lui aussi, il avait avec lui, emporté une imprimante 3D qui travaillait devant le public. Infographiste de profession, l’homme sait ce qu’il fait. Il possède plusieurs imprimantes 3D. Et il insiste sur son engagement écologiste. En effet, il travaille le plastique recyclé et le fil, matière première de son travail, est fait d’amidon de maïs.