La mendicité à Namur: harcèlement pour les uns, fléau pour les autres

D’un côté, des sans-abri qui estiment être harcelés par des policiers. De l’autre, des commerçants qui se sentent oppressés par le nombre de mendiants qui augmente, accentuant le sentiment d’insécurité dans le secteur de la gare. Témoignages croisés.

Julie Douxfils
 Sébastien, SDF depuis dix ans, estime ne pas pratiquer une mendicité agressive et souhaite qu’on le laisse tranquille.
Sébastien, SDF depuis dix ans, estime ne pas pratiquer une mendicité agressive et souhaite qu’on le laisse tranquille. ©ÉdA – JDO

Sébastien en a ras le bol. À la rue depuis une bonne dizaine d’années, plus particulièrement dans le haut de Namur, à la galerie Wérenne, l’homme de 40 ans a le sentiment d’être victime d’une chasse aux sorcières. "C’est du harcèlement voire de l’acharnement. Les policiers viennent quotidiennement, parfois plusieurs fois par jour, pour nous dégager."

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