Les sorcières de Sugny auraient pu hurler: "Femmes, vie, liberté"

Un échafaud dans le cœur du village, un bûcher, une exécution face à la foule. Reconstitution d’un procès de sorcières. Et illustration intelligente de la bêtise humaine, qui n’a pas d’époque. Dans le rôle de l’un des juges, Hendrik, un Flamand installé en Ardenne.

EMMANUEL WILPUTTE

Le procès des sorcières de Sugny était de retour ce dimanche. On parle de sa reconstitution: le vrai (et tragique) s’est produit dans le même village ardennais, en 1657. On l’a rejoué, après plusieurs années d’interruption. L’idée avait été lancée en 1980. Le bourgmestre de l’époque avait suggéré que pour les 150 ans de la Belgique, chaque village organise une activité originale. À Sugny, on s’est souvenu que jadis avait eu lieu un procès de sorcières avec exécution de l’une d’entre elles, deux autres étant condamnées à un an de cachot humide et la quatrième subissant le bannissement.

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