Decathlon et Carrefour "attaqués": le retour des gilets jaunes namurois
"Pas de retraites, pas de JO". Les Gilets jaunes de Namur visent les sponsors des Jeux Olympiques 2024 pour soutenir les contestataires de la retraite à 64 ans en France.
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Publié le 17-05-2023 à 09h01 - Mis à jour le 18-05-2023 à 15h46
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Dans la nuit de mardi à mercredi, des "Gilets jaunes de Namur et d’ailleurs" ont collé des affiches, tagué les façades et englué les serrures d’enseignes Décathlon et Carrefour de Jambes, Dinant, Loyers et Wépion.
Ces deux enseignes françaises sont accusées par ces activistes de soutenir les Jeux Olympiques 2024 à Paris et par extension, les choix politiques du gouvernement français et du président Emmanuel Macron. "Nous nous joignons à l’appel de nos camarades français visant au boycott, au blocage, au sabotage et à la grève… et à toutes les actions possibles contre les grosses sociétés qui engraissent leurs actionnaires sur le dos des travailleurs."
Au passage, les contestataires égratignent dans un communiqué de presse les syndicats en Belgique qui auraient "bradé nos retraites où l’âge légal est de 67 ans."
D'autres groupuscules de Gilets jaunes ont également attaqué des enseignes françaises à Liège et dans le Brabant Wallon. Les magasins sportifs et de grande distribution de Wavre, Bierges, Boncelles, Verviers, Remouchamps, Ans, Alleur et Flémalle ont subi le même sort que leurs équivalents namurois.


