Un Namur va pédaler 7000 km pour les enfants cardiaques
Dès le 4 juin prochain, Marc Vinderick part à vélo pour l’Italie afin de soutenir un projet de revalidation par le sport des enfants cardiaques.
Publié le 15-05-2023 à 21h00
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Pour la troisième fois, le Wépionnais Marc Vinderick a décidé de remonter sur son vélo avec, pour but, d’aider les enfants atteints de maladies sévères. Après la Belgique et la France, c’est au tour de l’Italie de figurer au roadbook de ce cycliste du cœur. Après avoir soutenu à deux reprises, Cap Espérance, une ASBL au profit des enfants atteints du cancer, c’est au tour de la Fondation Saint-Luc (de l’hôpital éponyme à Bruxelles) d’en être le bénéficiaire. Objectif: 10 000 € de dons.
On connaît l’attachement du cycliste namurois pour les enfants atteints de maladies graves dont le cancer. C’est d’ailleurs dans cette volonté d’engagement qu’il a décidé de reprendre sérieusement le vélo et de se lancer des défis. "C’est ma manière à moi de lutter tous les jours. Si des enfants souffrent, je peux moi aussi faire des efforts pour eux." C’est ainsi qu’il s’est lancé, il y a trois ans, dans un premier circuit à vélo qui lui a permis de récolter 1 200 €.
L’expérience aidant, il a persévéré et s’est "offert" un tour de France des frontières. Avec, au terme de son 2e challenge, près de 7 000 kilomètres dans les mollets et 20 kilos de moins sur la balance. Les dons n’ont pas trop fonctionné: 500 €.
Pas de quoi le décourager. "Les gens sortaient de la Covid et devaient faire face à d’autres crises, explique-t-il. C’est difficile pour beaucoup de monde."
Fondation Saint-Luc
Ce dimanche 4 juin, c’est reparti pour 7 000 km et 59 jours à vélo. Son engagement s’est tourné vers le service pédiatrique de Saint-Luc à Bruxelles. "Là, le professeur Moniotte chef du service pédiatrie a décidé de lancer un programme de revalidation par le sport à domicile pour les enfants cardiaques", commente Marc Vinderick.
Le projet, appelé à devenir pérenne, pourrait – dans un second temps – être étendu à d’autres maladies graves nécessitant un traitement lourd comme la chimiothérapie. Trouver un mieux par le sport: la démarche parle au cycliste namurois.
Atteint de problèmes respiratoires sérieux, il a pu constater que le vélo améliorait sa condition.
On parle d’Italie mais le sportif prévient qu’il ne s’agit pas de deux mois de vacances. "Je sens que je vais déguster. Car il n’y a pas que du plat."
À son programme: outre la traversée de la Suisse, il devra s’attaquer (le 13 jour) au col Stelvio qui culmine à 2 700 m d’altitude. Et bien plus tard, c’est du côté du Mont-Ventoux et du Galibier que notre cycliste devra puiser dans ses réserves.
D’autant plus que, pour faciliter le transport de son matériel (le sportif compte alterner camping et auberge de jeunesse), il tracte une remorque de 50 kilos. Depuis janvier les entraînements ont repris mais, Marc Vinderick ne cache pas son envie de partir. Au public de le suivre en soutenant ce projet.
Versement en ligne via