Namur en mai : quatre spectacles qui en mettent plein la vue
Namur en mai, le festival des arts forains, c'est du 18 au 20 mais dans les rues du centre-ville. En bref, une sélection de quatre créations qui proposent dans vous en mettre plein les mirettes.
Publié le 15-05-2023 à 16h23 - Mis à jour le 17-05-2023 à 10h48
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1 Afuma Perchés à cinq mètres du sol sur leurs échasses, les Togolais de la compagnie Afuma apporteront un vent de fraîcheur à la ville. Vanessa Tanghe et Christophe Mercier, les deux capitaines de la troupe Afuma, se sont inspirés de la ville de Nouvelle-Orléans, en Louisiane, pour réaliser leur projet. Leur volonté est de promouvoir une façon positive et inclusive de créer de la culture. À voir au départ du pont du musée, jeudi (15h15), vendredi (14h30) et samedi (14h30).
2 Avec le temps Les compagnies Vibrato Mécanique, Inkognito et Parquet Nomade font le pari de réinventer l’art de rue en proposant une scène amphibie, se déplaçant tant dans l’eau que sur terre. Autonome en énergie, le véhicule fonctionne grâce à l’énergie solaire. Après six années d’étude, un an de conception, il fera sa première apparition à Namur en Mai et servira de support au spectacle Avec le temps. Ce conte musical enverra les spectateurs vivre un rêve éveillé, de la place d’Armes à l’esplanade de la Confluence. Le public sera ensuite emmené en bord de Meuse pour le show final. On pourra observer les miracles de conception de l’ Orguoptère. Sorte d’entité innommable, avec un bec d’oiseau et un orgue à sirènes à son bord. "À la base, c’est un bateau qui peut rouler. Il est déjà capable d’accueillir une scène. Il sert également à emmener les artistes en tournée. À terme on voudrait développer un autre engin avec sept modules dont un chapiteau de 250 personnes à déployer sur terre", explique Christine Spraul, musicienne de la cie Vibrato Mécanique. Une chose à dire: il faut le voir pour le croire. Au pied de l’Enjambée, jeudi, vendredi et samedi (21h15).
3 Trash Beatz Se targuant d’être le groupe de musique "le plus écologique du monde", les artistes originaires de Flandre performeront en combinaison blanche et masque à gaz sur le nez. Faisant des déchets leurs seuls instruments, tout est bon à prendre: des tuyaux d’évacuation pour reproduire le bruit de l’orgue, des boîtes de chewing-gum pour imiter le son des maracas. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Une chimie qu’il sera possible d’apprécier en alchimie puisque le public est invité à participer au concert. Show quatre fois par jour à la Confluence, les jeudi, vendredi et samedi.
4 Mérydes Décrit comme un poème visuel par sa conceptrice Léa Vayrou, Mérydes ne propose pas d’histoire précise. Il est avant tout une expérience à ressentir par son jeu de lumière et de mouvement. Sur scène, Noé joue avec les forces gravitationnelles, emmenant le spectateur en apesanteur. "C’est au croisement des arts du cirque, de la danse et de la scénographie vivante, explique la scénographe. Notre décor interagit avec le personnage volant dans le cosmos. On s’est inspiré de miracles célestes, les mérydes. Ce sont tous ces liens invisibles tissés entre les entités de notre écosystème, les minéraux, les humains, les animaux." En coulisse, c’est tout un monde qui s’anime aussi, notamment lorsqu’il s’agit d’envoyer les nappes mélodiques électroniques au danseur ou de l’envoyer voltiger. Le spectacle est accessible à partir de dix ans. Mérydes entre dans la programmation "Art en mouvement" du Delta, en partenariat avec Namur en Mai. Au Delta, jeudi et vendredi (20h30). La séance du jeudi sera suivie, si les conditions le permettent, d’une séance d’observation du ciel depuis la terrasse du Delta.