La fraise de Wépion: une histoire pleine de goût

On croque depuis quelques jours les premières fraises de Wépion de l’année. Et au musée, on déguste de savoureuses histoires et de croustillantes anecdotes, avec la petite reine des fruits mosans comme fil… rouge.

 Les derniers producteurs locaux se battent pour obtenir une IPG: une Indication Géographique Protégée.
Les derniers producteurs locaux se battent pour obtenir une IPG: une Indication Géographique Protégée. ©ÉdA – Florent Marot

Si sa fragrance ensorceleuse vous happe, il n’y a aucun moyen de vous échapper. Sur les étals des petits chalets de bord de Meuse, la fraise de Wépion a repris place sur son trône depuis quelques jours. Mais la dégustation peut aussi donner l’envie d’en savoir un peu plus sur ce fruit qui fait la renommée de Wépion depuis plus d’un siècle. Quelques centaines de mètres en amont, on pousse la porte du musée consacrée à la petite reine rouge des coteaux mosans. Rapidement, on y croise les silhouettes de Jacques Cartier, le célèbre explorateur qui, en 1534, a découvert au Canada une nouvelle espèce de fraisiers à gros fruits. On fait aussi la connaissance de Frezier, capitaine au nom prédestiné qui ramena des plants de fraises blanches du Chili en 1714. C’est le véritable point de départ de la fraise telle qu’on la connaît aujourd’hui dans nos contrées.

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