Namur : pour ses 30 ans, la RUN se lance dans un marathon radiophonique
La Radio universitaire namuroise sera en direct durant 30 heures dès ce jeudi 4 mai 2023. Un défi qui marque les 30 ans de la première émission diffusée au printemps 1993.
Publié le 02-05-2023 à 10h42 - Mis à jour le 02-05-2023 à 20h07
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Trente heures de direct sans interruption. C’est le défi que s’est lancé la Radio Universitaire Namuroise (RUN) à l’occasion de son trentième anniversaire. Les animateurs se succéderont dans le studio à partir de ce jeudi 4 mai dès 12h jusqu’au vendredi 5 à 18 h. L’occasion de célébrer trois décennies de présence dans un paysage médiatique en constante évolution. Que de chemin parcouru depuis la première diffusion sur les ondes, au printemps 1993, à l’initiative d’étudiants namurois et de membres du personnel de l’université.
Nicolas Ruffini-Ronzani, vous êtes animateur et membre du comité organisateur des festivités. Tenir l’antenne 30 h durant, ce n’est pas rien… surtout la nuit.
Il y avait déjà eu un direct pendant 24 h mais 30 h, c’est la première fois. Nous organisons aussi un concert qui sera diffusé (lire ci-contre). Pour ma part, je prendrai l’antenne entre minuit et 2 h. Il y a quelqu’un qui s’est proposé pour assurer l’animation à 4h du matin. Il reste donc une tranche horaire plus compliquée à occuper, entre 2h et 4 h. On espère qu’il y aura un volontaire de dernière minute qui se manifestera.
Combien de personnes participent aux différentes émissions de la RUN ?
Je pense qu’il doit y avoir une bonne cinquantaine d’animateurs et de chroniqueurs pour une vingtaine d’émissions.
Contrairement, à ce que l’on pourrait penser, l’antenne n’est pas réservée qu’aux étudiants.
Aujourd’hui, seulement 30% de la grille est prise en charge par les étudiants. La grande majorité des émissions sont proposées par des extérieurs, surtout des gens âgés de 30, 40 ans voire plus.
Les jeunes ont-ils moins d’intérêt pour le média radio que par le passé ?
Je pense que la radio universitaire est un média qui est mal connu des jeunes de 18-20 ans. Peut-être le trouvent-ils un peu dépassé ? Par contre les podcasts, ça leur parle parce qu’ils peuvent consommer le produit quand ils le veulent. Mais il y a quand même de très beaux projets portés par les étudiants sur la RUN comme, par exemple, l’émission matinale. Les jeunes prennent l’antenne tous les jours de la semaine entre 6 h 30 et 8 h.
Des étudiants en communication ?
C’est ouvert à tous les étudiants. Après, dans les faits, ce sont plutôt ceux qui sont en commu qui viennent, c’est vrai.
On comprend donc que n’importe qui peut finalement s’essayer à la radio sur la RUN. Comment s’y prendre ?
Il faut entrer en contact avec le conseil d’administration et soumettre un projet d’émission. Il faut qu’il ne soit pas redondant avec un autre programme de la grille. Tous les ans, il y a de nouvelles émissions et d’autres qui s’arrêtent.
Est-ce que l’on peut tout dire sur les ondes de la RUN ou y a-t-il des choses proscrites ?
Il y a un principe sur lequel on ne déroge pas: on ne peut pas faire d’émission politique.
Pour suivre le marathon radiophonique de la RUN, il suffit de se brancher sur la bande FM, fréquence 88.1. Une option réservée aux locaux. Mais la radio universitaire namuroise s’écoute dans le monde entier, en ligne, sur www.run.be
