Les frontières, thème du 27e concours de poésie du Kiwanis Namut Comté
La remise des prix du 27e concours de poésie du Kiwanis Namur Comté a eu lieu samedi dernier. Plus de 200 poèmes étaient en compétition.
Publié le 28-04-2023 à 14h47 - Mis à jour le 28-04-2023 à 14h48
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C’est en 1989 que le service club Kiwanis Namur Comté lança, avec le soutien de Robert Delieu, alors directeur de la Maison de la Poésie, un concours visant à valoriser l’écriture poétique dans les écoles. Organisé, à l’origine, tous les deux ans, celui-ci était accessible aux étudiant(e)s des classes de 5e et de 6e années de l’enseignement secondaire de la province de Namur, tous réseaux et toutes sections confondus. Au fil des éditions, il devint annuel et s’ouvrit à d’autres écoles situées en dehors des frontières de la province namuroise.
Samedi dernier, c’est à la Maison de la Poésie que la remise des prix du concours a eu lieu en présence, notamment, de représentants de différents clubs Kiwanis et des lauréats de cette édition 2023. Une édition, actualité internationale oblige, dont le thème était les "Frontières".
Au total, pas moins de 228 poèmes ont été soumis à l’appréciation du jury composé, cette année, d’Anne Oger (vice-présidente de la Maison de la Poésie), Françoise Bal, Christine Germain et Hedwige Goffin (anciennes professeures de français), Véronique de Munck (club Soroptimist), Aline Louis (Maison de la Poésie) et Christian Romedenne (fondateur du concours).
Coorganisateur du concours, avec André-Marie Douillet, Patrick Lejeune s’est interrogé, lors de cette remise des prix, sur le sens que la poésie et les mots peuvent encore avoir dans cette société qui est la nôtre aujourd’hui. Et celui-ci de formuler le vœu que la force des mots, au-delà des slogans, ouvre toutes grandes les frontières de l’intelligence. "Et la poésie dans tout cela ? Ne serait-elle pas la clef d’évasion permettant de repousser les limites que nous nous imposons ou qui nous sont imposées ? Et de rester ce qu’elle a toujours été, un cri de révolte et de liberté."
Jeune réfugiée ukrainienne de 18 ans, et auteure de l’illustration du recueil de cette 27e édition, Alexandra Anishchenko considère, pour sa part, que si les frontières entre les gens sont des obstacles faciles à briser, les frontières territoriales doivent, quant à elles, être défendues et protégées. Quant à la proclamation proprement dite, elle a vu le poème de Caroline Claeys, élève à l’institut de la Providence à Champion, s’imposer devant celui de Ileana Lempereur et de Viktoria Przepierowska, toutes deux élèves à l’institut Notre-Dame de la Fidélité de Bruxelles.