Spontin : une aire pour motor-homes et un appel à projets pour redonner vie à l’ancien camping du Quesval
Fermé depuis 2020, le camping du "Quesval" est à l’abandon. Il est question de lui redonner une seconde vie. Une aire pour motor-homes va y être créée. Mais pas seulement. Un appel à projets est lancé par la Commune, pour exploiter et remettre à neuf les anciens bâtiments défraîchîs.
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- Publié le 19-04-2023 à 21h21
- Mis à jour le 19-04-2023 à 22h48
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Ouvert en 1958, à l’initiative du bourgmestre de l’époque, le baron Léon de Pierpont, qui souhaitait développer le tourisme dans sa commune, le camping du Quesval a été définitivement fermé en novembre 2020. Il ne répondait plus aux normes. Depuis, le site est à l’abandon. La Commune souhaite faire disparaître ce chancre et donner un second souffle au domaine.
Deux projets sont dans les cartons. Il est notamment prévu d’aménager sur le terrain une aire d’accueil pour motor-homes. La Commune a en effet été retenue dans le cadre d’un appel à projets lancé par le Gouvernement wallon, fin 2022. "Nous allons bénéficier d’une somme de 300 000 € pour cet aménagement. Mais on n’a pas besoin de tout l’espace", précise le bourgmestre, Patrick Evrard.
L’ancien camping, dans son ensemble, compte 1,7 hectare. L’aire pour motor-homes, qui pourra accueillir jusqu’à 20 véhicules, occupera seulement une partie. Environ 50 ares, situés sur la zone nord du site, seront disponibles pour le développement d’une autre activité.
De lourds travaux
Afin de valoriser le domaine au mieux, la Commune vient de lancer un appel à projets. La parcelle à repenser, où se trouvent les anciens bâtiments défraîchis (cafétéria, blocs sanitaires, etc.), se situe en "zone de loisirs" sur le plan de secteur. Ce qui signifie qu’il n’est pas question d’y construire des logements. "On imagine par exemple un établissement horeca couplé à un magasin du terroir, un gîte ou une chambre d’hôtes."
Les habitants qui auraient envie de faire revivre les lieux sont invités à rentrer une candidature détaillée pour le 20 juin auprès de la Commune d’Yvoir. "Nous avons mis en place un comité de sélection", précise le bourgmestre d’après qui les bâtiments toujours debout "sont d’assez bonne qualité". Il n’est pas prévu de les abattre. "Par contre, il y a beaucoup de travaux à réaliser. D’autant que les locaux ont été squattés."
La zone à exploiter sera cédée via un bail emphytéotique de 30 ans, en échange d’un loyer modique (le bourgmestre parle de 250 € par mois). "À charge pour l’emphytéote de réaliser les aménagements."
Pour les élus communaux, il n’est plus possible de laisser les choses en l’état. Il faut faire disparaître cette friche, même si le nettoyage du site va coûter très cher (lire par ailleurs).