Namur: violée sous la menace d'un couteau?
Le tribunal a ordonné une expertise de qualification. Le parquet avait requis le 9 mars une peine de 10 ans de prison à l’encontre du prévenu.
Publié le 24-03-2023 à 20h59
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Les faits se sont déroulés le 17 mars 2021 sur une mineure de plus de 16 ans au moment des faits. Lors de l’audience, le prévenu reconnaissait son acte, qui a eu lieu dans un grenier où il avait attiré la jeune fille, mais affirmait lui avoir menti quant à la présence d’un couteau afin de parvenir à ses fins.
Récidiviste
Le même homme avait été condamné à une peine de deux ans de prison en octobre 2015 pour viol sur un enfant de moins de 14 ans. Le prévenu a avoué les faits tardivement, lors d’un examen psychologique réalisé par l’unité de psychopathologie légale.
Le couteau a été retrouvé dans la chambre de visite de la baignoire du prévenu par un plombier et a été reconnu par la victime.
Interrogé, le prévenu indiquait avoir agi de la sorte après avoir consommé des stupéfiants et de l’alcool.
L’avocat de la partie civile demandait la réalisation d’une expertise psychologique de sa cliente, estimant que celle-ci souffre d’une incapacité permanente de 10%.
La substitute Séminara réclamait une peine de prison de 10 ans à l’encontre du récidiviste. "Il présente une personnalité antisociale et psychopathique et un casier judiciaire impressionnant. Il représente un risque pour la sécurité publique, spécialement pour les femmes et les mineurs. L’unité de psychopathologie légale évoque un risque de récidive très élevé et recommande de ne pas le mettre au contact de mineurs sans la présence d’une personne adulte responsable."
Le conseil de l’intéressé soulignait pour sa part le dépassement du délai raisonnable dans le dossier et plaide pour lui une peine assortie d’un sursis probatoire.
Suite des débats le 8 juin.