Conseil communal de Profondeville: une yourte qui dérange certains à Lesve
La construction d’une yourte entre l’église et le château de Lesve ne plaît pas à tout le monde. Un citoyen a interpellé le collège à ce sujet.
Publié le 21-03-2023 à 16h16 - Mis à jour le 21-03-2023 à 16h17
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Un citoyen, Étienne Delmotte, réagit au fait qu’une yourte, avec terrasse et fenêtres, a été installée au pied de l’église de Lesve, qui date du 18e siècle. En contrebas de cette yourte, se trouve le château, dont des éléments sont classés. M.Delmotte a donc interpellé le conseil communal réuni lundi soir: "Qui a cru judicieux d’implanter cette yourte dans ce site ?" a-t-il souhaité savoir, tout en citant d’autres constructions peu à son goût. Il se demande "si ces excentricités architecturales contribuent au renom de la commune." Il les explique par la paupérisation des populations. Étienne Delmotte dit ne pas comprendre la nouvelle législation régionale.
L’échevin Bernard Dubuisson lui a expliqué en réponse que, le 5 décembre, le permis a été octroyé car il répondait à toutes les règles en vigueur, qu’une enquête a été réalisée et qu’il n’y a eu aucune réaction sur le projet. Il ajoute que cette yourte est aussi valable que certaines autres constructions comme des pigeonniers. De plus, le terrain est en zone d’habitat et l’avantage de cette construction légère est qu’elle est réversible et qu’elle répond bien aux problèmes d’actualité. "Le nombre de ces constructions restera marginal", conclut l’échevin.
Dans sa réplique, Étienne Delmotte a rappelé qu’avant 1976, les anciens bourgmestres Lucien Cuvelier et Alfred Mahaut tenaient à garder des taux modérés pour l’impôt des personnes physiques et l’impôt foncier "pour inciter des gens aisés, voire riches, à venir s’installer à Profondeville." Il reproche au collège actuel de faire le contraire, en créant des habitats modestes, exotiques et groupés, supposés écologiques. "La recette est parfaite pour fabriquer un ghetto", conclut-il. Il propose que les édiles promoteurs de ces habitats légers les dispersent dans leurs propriétés privées respectives et "ainsi ils se dévoueront généreusement pour protéger les propriétés communales de ghettos malvenus."
Pour le beau temps
Le conseil a ensuite approuvé l’accord qui permettra aux communes de répertorier les habitations inhabitées et ainsi d’ouvrir le dialogue avec les propriétaires.
Parmi les autres points, on a voté l’achat d’un véhicule de 40.000€ pour les peintres, et, d’autre part, des entretiens de voiries pour plus d' 1,8 million. Il y aura aussi des travaux de réfection et de soutènement de la voirie rue des Fonds pour 96.800 €.
Hélène Maquet (PEPS) a interrogé le collège sur l’état des plaines de jeux qui ont dû être fermées car elles n’étaient plus aux normes d’utilisation ni de sécurité. En particulier celle de la Hulle. Le bourgmestre Luc Delire explique que plutôt que de mettre un plâtre sur une jambe de bois, on a préféré recommencer à zéro. Il espère que tout pourra être mis en place pour le mois de juin.
La conseillère s’est aussi inquiétée de la déviation de certains bus qui ne passent plus dans le centre de Bois-de-Villers en raison de travaux. L’échevine Bernadette Mineur signale que la commune n’a pas été au courant de ces déviations. Elle a interpellé les TEC et attend la réponse.