Evelyne Demaude, la Namuroise au casting d’Ennemi Public
La comédienne Evelyne Demaude retrouve son personnage ambigu, dès ce 12 mars sur La Une, lors de l’ultime saison d’Ennemi Public.
Publié le 02-03-2023 à 16h02 - Mis à jour le 02-03-2023 à 16h08
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C’est sans doute l’une des séries belges les plus attendues de ce début d’année. Quatre ans après la diffusion de la saison 2, Ennemi Public débarque ce 12 mars sur La Une et Auvio pour l’ultime opus. Un dénouement qui s’annonce d’ores et déjà épique et riche en révélations.
Réalisée par Matthieu Frances et Gary Seghers, cette saison 3 reviendra sur la quête de Chloé Muller (Stéphanie Blanchoud), toujours à la recherche de sa sœur Jessica (Pauline Étienne). Sans oublier la traque de la police pour dénicher Paul Van Acker, chef d’une secte pour le moins inquiétante, dans une région que semble bien connaître Guy Beranger (Angelo Bison), l’énigmatique ennemi public.
Au casting de cette série RTBF figure la Namuroise Evelyne Demaude ( Baraki, Dikkenek, Girls next door…) qui incarne Laurence, bras droit de Paul Van Acker. L’occasion de revenir avec elle sur ce tournage qui s’est déroulé principalement dans le Brabant wallon. Interview.
Evelyne, comment as-tu vécu le tournage de cette saison 3 ?
Il s’agissait avant tout d’une bonne ambiance de tournage. Celui-ci avait pour particularité d’être divisé en deux équipes distinctes pour répartir les tâches de Gary Seghers et Matthieu Frances, les réalisateurs. C’était d’ailleurs enrichissant de passer d’un metteur en scène à l’autre, car ils ont chacun une façon différente de travailler, mais toutefois complémentaire.
Quel était ton plus gros défi durant cette production ?
Mon challenge consistait à jouer un petit monologue sans savoir quand celui-ci serait filmé. Une scène qui fut finalement mise en boîte lors du dernier jour de tournage. Même s’il y a eu quelques moments de stress par rapport à cette séquence, j’étais néanmoins contente de l’évolution de mon personnage.
C’est-à-dire ?
À première vue très froide lors de la saison 2, Laurence s’ouvre un petit peu plus au fur et à mesure des nouveaux épisodes. Ce parcours émotionnel m’a intéressé car en tant qu’actrice, je n’ai pas souvent l’occasion de montrer les failles et la fragilité d’un personnage considéré a priori comme méchant.
En dehors des plateaux de tournage, tu joues aussi sur les planches. Qu’est-ce qui distingue, selon toi, ces deux médias ?
Au cinéma, bien qu’il faut être disponible au moment présent avec tes partenaires, tu peux toujours recommencer ta scène et essayer d’autres manières de jouer. Tandis qu’au théâtre, "there is no coming back". C’est l’instant direct avec le public. Même si elles s’avèrent différentes, ces deux disciplines me plaisent chacune. J’espère toutefois que le rôle de Laurence va m’ouvrir des portes au cinéma ou la télévision car j’aimerais y jouer davantage. Avis aux réalisateurs (rire).
Ta carrière au cinéma a commencé avec "Dikkenek" (de Olivier Van Hoofstadt, avec François Damiens, en 2006) qui a acquis un statut de film culte. Que retiens-tu de cette expérience ?
C’était d’abord une chance de donner la réplique à Florence Foresti et de partager un plateau de tournage avec d’autres comédiens. Sans oublier ma grande scène avec Claudy Focan (François Damiens) lors de son arrestation. Même si j’avais un petit rôle, ce fut une chouette expérience pour débuter au cinéma. Un petit regret toutefois d’avoir été coupée plusieurs fois au montage (rire).
Quels sont tes projets actuels ou à venir ?
Le 13 mars, je jouerai un seul en scène, au Fou Rire Théâtre (Ixelles), avec la comédie Le live de Marie-Patrick. Je rejouerai ensuite ce personnage le 31 mars, au Magic Land Théâtre (Schaerbeek). Côté télévision, je passe actuellement un casting, à Paris, pour une série française intitulée Sentinelles.