Beauraing: un hangar-atelier part en fumée
Les pompiers ont tenté de sauver le contenu du bâtiment: meubles, machines et outils. Le feu trouverait son origine dans un problème électrique.
Publié le 02-03-2023 à 21h05 - Mis à jour le 02-03-2023 à 21h10
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Jeudi, en début de soirée, un incendie s’est déclaré dans un atelier se trouvant à l’arrière du n°204 de la rue de Bouillon, à Pondrôme (Beauraing). C’est le propriétaire des lieux qui a donné l’alerte.
Voyant de la fumée se dégager, l’homme est allé voir ce qu’il se passait. Sitôt la porte poussée, il s’est rendu compte de l’ampleur de l’incendie. Il a appelé les pompiers. Il était 17h43. Les pompiers de Beauraing, de Gedinne et de Rochefort sont arrivés. Les secouristes ont été dirigés par le commandant Marc Léonard.
Ils ont fait au mieux pour tenter de sauver le contenu du bâtiment, des meubles et des outils, dont de nouvelles machines, pour travailler le bois.
Selon les premiers éléments collectés sur place, l’incendie trouverait son origine dans un problème électrique. Malgré l’intervention des hommes du feu, les flammes ont occasionné beaucoup de dégâts.
Vingt ans de photos d'incendies

Jeudi, ce n’est pas un, mais deux incendies que les pompiers beaurinois ont eus à affronter. Le premier s'étant déroulé vers 3h du matin au n°9 de la rue de la Sipêche, à Feschaux. Le conduit extérieur d’un poêle est à l'origine de l'incendie qui n’a pas engendré d’autres dégâts qu’un peu de bardage consumé.
Mais les pompiers n’étaient pas les seuls sur place. Outre le propriétaire des lieux, il y avait un homme, Steve Closset, qui, armé de son appareil photo, ne perdait rien des différents gestes posés par les secouristes. «J'ai commencé par des photos lors d’exercices des pompiers. De fil en aiguille, je suis arrivé sur les interventions. Ça fait vingt ans que je fais des photos. ». Pourquoi le Rochefortois est-il devenu photographe d’incendies ? Car le virus du secourisme coule dans les veines des membres de la famille. Huit d’entre eux se sont engagés chez les pompiers. Steve aurait aimé suivre cette voie mais ne tenait pas à être ambulancier. Il a opté pour des clichés lors d'interventions des sapeurs. Ceux-ci terminent dans la revue Soldats du feu et dans différentes publications.
Des feux, lce passionné en a connu beaucoup. Ils remplissent de nombreux disques durs. Le plus marquant? Celui de l’abbaye de Rochefort