Houyet: les disputes conjugales dégénèrent en scènes de violence
Trois scènes de coups sont reprochées au prévenu, entre janvier et décembre 2021.
Publié le 01-03-2023 à 21h08 - Mis à jour le 01-03-2023 à 21h09
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La pandémie de Covid-19 a entraîné une augmentation des violences à l’égard des femmes en Europe. C’est ce qu’il ressortait d’une enquête commandée par le parlement européen.
Ce mercredi matin, devant le tribunal correctionnel de Dinant, c’est un habitant d’Houyet qui a invoqué la crise sanitaire pour se justifier des coups portés à sa compagne.
Trois scènes lui sont reprochées: les 19 janvier, 2 octobre et 2 décembre 2021. Des photographies se trouvent au dossier. Sur l’une d’elles, montrée lors de l’audience, la victime présente le menton et un œil tuméfiés. “On consommait tous les deux de l’alcool. L’entente n’était plus bonne. Les violences étaient mutuelles”, explique le prévenu âgé d’une cinquantaine d’années.
Le parquet de Namur précise que ce dernier buvait déjà avant la crise du Covid. Les disputes éclataient pour des futilités: “question d’organisation, choix du souper ou du programme télé.”
Douze mois de prison avec sursis probatoire, ou une peine de probation autonome, sont requis. Jugement le 5 avril.