Un an de guerre en Ukraine |Selahattin: "La guerre, je la connais depuis neuf ans"

Depuis un mois, le monastère d’Ermeton-sur-Biert accueille des réfugiés ukrainiens. Rencontre avec quatre d’entre eux, arrivés sur le sol belge au début de l’hiver: Selahattin, Alla, Tamara et Halyna.

Florent Marot
 Halyna, Selahattin, Alla et Tamara sont résidents au gîte d’Ermeton-sur-Biert. Ils sont d’abord passés par le centre Ariane de Fedasil à Bruxelles et les cabanes forestières du domaine provincial de Chevetogne.
Halyna, Selahattin, Alla et Tamara sont résidents au gîte d’Ermeton-sur-Biert. Ils sont d’abord passés par le centre Ariane de Fedasil à Bruxelles et les cabanes forestières du domaine provincial de Chevetogne. ©ÉdA – Florent Marot 

De la province de Namur, ils auront eu l’occasion d’en découvrir deux écrins: les horizons boisés du domaine provincial de Chevetogne et la quiétude du village monastique d’Ermeton-sur-Biert. De l’autre côté du splendide bâti religieux, une communauté de quelques réfugiés ukrainiens s’acclimate à une nouvelle vie, aux lendemains flous. Aucun ne parle anglais, encore moins français. Ils sont accompagnés dans toutes leurs démarches par deux traductrices, Olga et Irina. Elles leur permettent d’apprivoiser, un jour après l’autre, la vie de réfugiés en Belgique.

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