Petigny: Denis et Linda ont mis le feu au bûcher du Mauvais Bien.

Dans le village, le Mardi gras au soir, il revient aux derniers mariés de l'année de mettre le feu au bûcher. Leur descendance est ainsi assurée.

Patrick Béroudiaux

En apothéose du carnaval de Petigny, la sentence de Mauvais Bien est prononcée et exécutée le cinquième jour des festivités. Mardi, une foule déguisée s’est rassemblée en haut du village pour se rendre, en cortège et en musique, vers le terrain de football situé à l’autre bout du village. Sur place, le juge à la Haute Cour de justice, Marc Devillers, a lu l’acte d’accusation avec beaucoup d’humour devant Axel Poucet. Ce dernier officiait pour la dernière fois comme Mauvais Bien. Cela n’a pas empêché ce mauvais bougre de se démener comme un beau diable. Il a malmené quelquefois les gardiens chargés de le contenir et n’a pas hésité à invectiver la cour. Le gaillard est même parvenu à s’enfuir, disparaissant aux yeux d’une foule déchaînée. Heureusement, un coup de feu a claqué dans la nuit et Mauvais Bien, aussi mort que vif, a été ramené jusqu’au bûcher par quatre gardes et pendu au sommet d’un mât.

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