Namur: trop bruyant, le viaduc de Beez irrite des riverains (vidéo)
Des Beezois vivant à proximité du viaduc n’en peuvent plus des nuisances qu’ils subissent depuis un moment. Un problème a été décelé. Il a été étudié et est en passe d’être résolu, selon la Sofico.
Publié le 22-02-2023 à 17h32 - Mis à jour le 23-02-2023 à 07h03
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Depuis plusieurs mois, le ballet incessant de véhicules circulant jour et nuit sur le viaduc de Beez (E411), tant vers Bruxelles que le Luxembourg, cause plus de bruit et de vibrations que d’habitude.
Des riverains habitant juste en dessous ou à proximité de l’ouvrage d’art ont donc interpellé les autorités compétentes à ce sujet afin d’obtenir des informations. Selon la Sofico, gestionnaire des infrastructures routières en Wallonie, le problème est bien connu de ses services et de ceux de son partenaire technique, le SPW Mobilité et Infrastructures. D’après Héloïse Winandy, porte-parole de la Sofico, ce viaduc a fait l’objet d’une étude en vue d’une intervention. "Celle-ci a mis en lumière que des joints de dilatation étaient détériorés tant dans la direction allant vers Bruxelles que vers le Luxembourg", explique-t-elle.
Pièces sur mesure
Les joints de dilatation permettent à un ouvrage d’art de bouger, de se dilater, en fonction de la température, de l’impact du trafic et des effets inhérents à chaque matériau. L’objectif étant d’assurer la continuité du trafic lors de ces déplacements. "Le bruit que ce problème engendre est plus conséquent que si les joints n’étaient pas détériorés", concède la porte-parole.
L’étude est à présent clôturée et a été transférée aux équipes techniques de la Sofico et du SPW. "Les pièces, qui se sont usées au fil du temps, sont fabriquées sur mesure et doivent être commandées. Cela prend donc un certain temps", précise Héloïse Winandy qui ne peut pas déterminer à ce stade le temps que cela prendra.
Depuis la pose de sa première pierre en 1968 et sa mise en service au début des années 70, le viaduc de Beez a subi des entretiens réguliers avec des opérations telles que la remise en peinture du caisson, le renouvellement de l’étanchéité, des glissières de sécurité, du revêtement, etc, d’après la Sofico.
L’usure des joints de dilatation engendre aussi des vibrations. Sont-elles de nature à perturber le fonctionnement du super radar, installé à la jonction du viaduc, capable de contrôler simultanément plusieurs véhicules sur une distance de 200 mètres ? La police fédérale n’a pas pour habitude de préciser si un radar est opérationnel ou non et invite les riverains à respecter la limitation de vitesse, soit 120 km/h sur cet axe.