Namur et Ciney: trois démolitions-reconstructions dans des écoles provinciales
Les permis de démolir puis de reconstruire des parties d’écoles provinciales seront bientôt sollicités. Les travaux doivent obligatoirement être terminés pour juin 2026.
Publié le 15-01-2023 à 18h14 - Mis à jour le 15-01-2023 à 18h15
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Nous l’avons déjà évoqué dans ces colonnes: la Province de Namur a glané une énorme somme dans le cadre du plan européen "de relance et de résilience", afin d’améliorer les performances énergétiques d’écoles dont elle est le pouvoir organisateur. Le relais pour l’acceptation des dossiers étant la Fédération Wallonie-Bruxelles. Au total, ce sont 16 millions d’euros qui ont été engrangés, pour un coût total des chantiers estimé à 25 millions. Le solde pouvant par ailleurs être financé par des emprunts à taux zéro.
Parmi les conditions de ce plan: que tout soit réalisé pour juin 2026. L’obligation de la rapidité. Voilà pourquoi les demandes de permis seront incessamment introduites. On parle de démolitions et de reconstructions, l’option des projets rentrés par le gouvernement provincial MR-Les Engagés-DéFI qui ont été retenus (3 des 5 introduits). Le pari de proposer cette formule plutôt que de rénover était le gagnant. Car obtenir les meilleurs labels énergétiques, c’est quasiment impossible en rénovant des bâtiments existants. Voilà comment les projets de table rase des trop vieilles infrastructures ont eu un sacré avantage.
Les chantiers, puisqu’il s’agit d’une obligation, ne tarderont pas. Lesquels ?
1. Salzinnes, l’ancien Saint-Aubain. Sur le campus provincial, à proximité de la MAP (maison administrative provinciale), se trouvent les départements économiques et de santé publique de la Haute école provinciale. Ils sont installés dans l’ancien collège Saint-Aubain. Tout sera démoli, sauf le bloc administratif, situé dans une partie qui avait été restaurée. Dans le nouveau bâtiment, on trouvera notamment trois auditoires, évidemment des classes, mais aussi des classes dites "de simulation" pour le département santé publique.
2. Namur, pôle hôtelier. En contrebas du château de Namur, outil d’application de l’école hôtelière, se trouve un ancien hall de sports transformé vaille que vaille en classes pour les futurs bacheliers en gestion hôtelière. Mal foutu et exigu, au point que certains cours doivent se donner près de l’ancienne maternité, à Salzinnes, avec d’incessants allers et retours. Au programme: on démolit et on agrandit d’un tiers la surface.
3. Ciney, EPASC. À Ciney, la partie la plus ancienne de l’école d’agriculture, c’est le bloc administratif. Il va disparaître, au profit d’un nouveau bâtiment, avec notamment deux nouvelles grandes classes, des salles de réunion et une partie réservée aux stagiaires.