Projet de chemin communal dans un bois à Assesse: une séance d'information
Dans la foulée d’une forte mobilisation, le collège et le GAL invitent les Assessois à poser leurs questions et à s’exprimer sur ce projet.
Publié le 18-12-2022 à 21h15
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Ce mardi 20 décembre à 20 h, le collège communal d’Assesse et le GAL Pays des Tiges et Chavées organisent, à la Maison communale, une réunion d’information sur le ViciGAL et son tracé assessois. L’initiative s’inscrit dans la foulée de l’enquête publique relative à la reconnaissance officielle de deux chemins communaux dont un emprunte le bois reliant Courrière à Sorinne. Enquête suivie d’une réunion de concertation et d’un vote au conseil
Pour rappel, cette seconde portion forestière (visée par la création d’un bi-bandes en béton) a soulevé plus de 500 remarques. Xavier Sohet, coordinateur du GAL, tient à apporter quelques clarifications. Il regrette les informations, erronées selon lui, qui ont circulé sur Internet et l’absence de prises de contacts avec les porteurs de projet, "alors que cela fait 7 ans qu’on en parle".
« Personne n’a intérêt à bétonner un bois »
Selon le coordinateur, les objectifs et surtout le public-cible du ViciGAL (liaison douce, reliant Yvoir à Huy) sont mal compris des opposants. "Le public-cible, c’est le cycliste lambda, l’enfant de 8 ans qui fait du vélo toute l’année. Été comme hiver. Les aménagements ont donc été imaginés pour ce public." Ce qui, précise-t-il, n’exclut pas la cohabitation avec d’autres usagers. (marcheurs, PMR, charrois agricoles, attelages, etc.).
"Personne n’a intérêt à bétonner un bois si des alternatives existent, explique Xavier Sohet. Sur les 42 km du ViciGAL, seuls quatre tronçons seront bétonnés et deux indurés en raison de contraintes purement techniques." Quant aux craintes de voir débarquer des véhicules dans le bois, "des pistes de solutions sont à l’étude pout bloquer les véhicules tout en laissant passer les attelages et le charroi."
S’il est toujours possible de mieux communiquer, le GAL estime avoir, en substance, fait le job. Et si ce n’est pas l’avis des opposants, la réunion d’information pourrait être l’occasion d’un dialogue.