Une procédure particulière
Subsidié à raison de 90% par la Région, ce projet a pris du temps mais aussi des gants afin de ne pas compromettre sa réalisation.
Publié le 26-11-2022 à 06h00
Lorsqu’on se penche sur la genèse du projet, le ViciGAL, c’est "la création d’une dorsale de mobilité douce et touristique sur le territoire des communes d’Assesse, Gesves et Ohey, s’inspirant du tracé de l’ancien vicinal reliant la gare de Courrière (Assesse) au village de Perwez (0hey) en passant par les cœurs de villages de Gesves et Ohey, s’intégrant dans le grand réseau RAVeL". Il intègre aussi des liaisons vers Huy et Yvoir pour rejoindre le RAVeL, soit 42 km, de la Meuse à la Meuse, englobant ainsi 5 entités et autant de ministres.
L’opposition de certaines personnes, Xavier Sohet du GAL Tiges et Chavées (coordinateur du projet) peut l’entendre. Néanmoins, il tient à mettre les choses au clair: "Ici, la pétition qui circule parle d’une bi-bande d’une largeur de 4,6 m, explique-t-il. C’est bien la largeur de l’assiette du chemin mais les bandes de béton font chacune un mètre dix et sont séparées par 80 cm de surface végétalisée." Dans ce cas précis, l’enquête publique porte sur une régularisation d’une situation existante. En substance, on emprunte un chemin déjà utilisé tout en légalisant son existence en tant que voirie communale. Voirie qui doit tenir compte, comme le souligne Xavier Sohet, du passage d’engins agricoles et forestiers. Une activité qui, selon ses propos, aurait rapporté lors de la dernière vente de bois, 50 000 € à la Commune. Ici, il s’agit à la fois de faire cohabiter divers usagers tels des cyclistes, des promeneurs, des cavaliers et une activité économique, "sans créer de nouveaux chemins ni acquérir de terrains". Cette procédure de création d’un chemin public connaît un équivalent, du côté de Maillen.
Bien sûr, le GAL a envisagé d’autres options parmi lesquels le recours à l’acquisition. Néanmoins, c’est cette liaison à travers bois qui a été retenue: "Elle permet de relier le tracé directement à la gare de Courrière". La concrétisation du ViciGAL prend du temps: "Cela fait 6 ans que l’on est en négociation avec des propriétaires pour acquisition et non expropriation. Le dernier acte devrait être signé dans deux semaines."
Le coordinateur se déclare prêt à discuter. Ce qui se fera sans nul doute lors de la réunion de concertation.