On ne coupera pas l’éclairage public
La société d’électricité ORES a souhaité que les communes ferment l’éclairage public, du 1er novembre jusqu’au 31 mars, de minuit à 5h du matin. Le bourgmestre Jean-Luc Mosseray n’y est pas favorable, insistant, entre autres, sur la sécurité des piétons et la responsabilité des bourgmestres en cas d’accident pendant ces heures de fermeture. Sébastien Humblet (ALN), quant à lui, même s’il comprend la position du bourgmestre, propose la fermeture, signalant que le prix de l’électricité risque encore de flamber les prochains mois.
Publié le 15-10-2022 à 06h00
Sans grande surprise, les trois mandataires Écolo, membres de la majorité, optent également pour la fermeture. Le bourgmestre laisse la liberté de vote aux membres de sa majorité. Les votes se dispersent, tant au sein de la majorité que dans l’opposition.
Sept voix pour le maintien de l’éclairage nocturne, à savoir les six membres du groupe ACOR, plus Roger Frippiat qui a rejoint la majorité il y a quelques mois. Six contre, à savoir trois conseillers ALN, Sébastien Humblet, Marc Pierson et Gaëlle Jacobs et les trois Écolos et deux abstentions ALN, Gilles Graindorge et Valéry Grégoire.
On peut donc écrire que par leur abstention, ce sont ces deux mandataires de l’opposition qui ont aidé le bourgmestre à faire passer son point de vue. Dans le groupe ALN, Maria Cristini était absente et Marielle Mercier a dû quitter la séance avant la fin de la réunion.