Province de Namur: des sections "métiers de la sécurité" dans plusieurs écoles dès la 4e secondaire
Nouveauté dès septembre, dans quatre établissements scolaires de la province de Namur : une section « aspirant aux métiers de la sécurité » dès la quatrième année.
- Publié le 25-07-2022 à 22h00
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Se préparer aux métiers de la sécurité, c’était déjà possible dans plusieurs établissements scolaires en province de Namur, depuis des années.Mais comme partout en Fédération Wallonie-Bruxelles, cela se limitait à une 7eannée. L’occasion d’être spécifiquement "drillé" à rejoindre par après l’armée, une académie de police, une école du feu, ou d’être coaché pour l’examen d’agent pénitentiaire. Moyen aussi d’accéder directement à des métiers comme celui d’agent de sécurité. Des secteurs où on recrute et où il manque du personnel.
Nouveauté pour la rentrée prochaine: la possibilité d’intégrer ce genre de section bien avant, soit dès la quatrième année.Une quatrième année "Aspirant aux métiers de la Défense, de la prévention et de la sécurité".Ce sera le cas à l’Institut de la Providence (Ciney), à l’athénée de Couvin, au collège Saint-Servais (Namur) ainsi qu’à l’école secondaire provinciale d’Andenne (Seilles).
Discipline et respect de la hiérarchie
Le principe: outre des cours généraux, proposer des formations spécifiques à des métiers qui attirent beaucoup de jeunes.Et même des très jeunes: il ressort d’emblée que la demande pour intégrer la section "sécurité" à14 ou 15 ans est déjà très forte. Il s’agit d’entamer un cursus complet. L’an prochain, ces écoles ouvriront une cinquième année, l’année suivante une sixième.
L’option est mise en place en collaboration avec cinq corps de métiers relevant du pouvoir fédéral, à savoir la Défense, la police, les pompiers, les agents pénitentiaires et les agents de sécurité/gardiennage.
À charge pour chaque école de puiser dans ce réservoir de "chargés de cours" pour enrichir la formation, Du côté de la Province, concernée par l’école de Seilles, il est évident qu’on va utiliser les ressources de l’académie de police et de l’école du feu.
Exemple de ce que comportera la formation spécifique des aspirants aux métiers de la sécurité? Acquérir des aptitudes physiques spécifiques. Dans les programmes, on lit aussi qu’il s’agira d’inculquer des règles éthiques et déontologiques, sans oublier le sens de la discipline et le respect de la hiérarchie.
De quoi rebuter les plus jeunes? Bien au contraire. Ceux qui veulent s’inscrire ont intérêt à le faire très vite, les places seront chères.
Initialement, il était prévu de lancer des sections "sécurité" au sein de 12 écoles de Wallonie et de Bruxelles, proposant déjà une 7eannée. Mais ça s’est poussé du coude et un compromis a abouti pour passer à 13 établissements. Sauf qu’il faudra y répartir le même quota global d’élèves.
Le goût pour une carrière en uniforme est bien présent… ou à tout le moins pour avoir un maximum de chances de trouver un emploi.