Tarifs de location dopés pour les clubs
Le conseiller Arnaud Paulet (Ohey Plus) estime les hausses du prix de location dommageables pour les clubs et leurs propres finances.
Publié le 02-07-2022 à 06h00
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Une augmentation de 9 à 15 € par heure de location en une seule fois ajoutée à la location payante de l’espace bar du centre sportif. Pour le conseiller Arnaud Paulet, " trop is ter veel" pour les finances des clubs sportifs qui utilisent les lieux.
D’autant que ces nouvelles mesures prises " de manière unilatérale" début juin, sont d’application depuis ce 1er juillet. Pour la présidente de l’ASBL, la conseillère Marie-France Latine, c’est en substance une question de survie face à la flambée des prix de l’énergie.
Le conseiller tient à rappeler que "les améliorations réalisées et le travail pour redresser les comptes du hall omnisports sont constatés" . Néanmoins, au vu des contacts que le conseiller a eus avec les locaux, ce n’est pas la hausse qui est contestée mais l’ampleur de celle-ci, "le timing" et la partie horeca. "La principale inquiétude des utilisateurs (dont l’augmentation se situerait entre 2500 et 8000 € selon les clubs) va devoir être transférée sur les membres et les affiliations en cours."
"Pour les petits clubs oheytois, l’avantage concurrentiel, outre le côté familial et convivial, réside dans le prix faible que dans les grands clubs", souligne Arnaud Paulet. Et de craindre de devoir pratiquer les mêmes tarifs sans pour autant bénéficier des mêmes infrastructures. On le sait, la commune a répondu à un appel à projets pour pouvoir rénover le centre sportif et faire des économies substantielles (panneaux photovoltaïques, nouveaux châssis, nouvelle toiture, etc). En attendant, la présidente doit faire face à des factures qui ne reflètent plus le projet de budget. " En juin, le prix du kilowatt/heure était de 183 €. Aujourd’hui, il est de 348 €" . Idem pour le prix des stages ou la maintenance qui, eux aussi, augmentent.
De son côté, le collège explique qu’elle n’a aucun pouvoir décisionnel. Pour l’heure, une somme de 7000€ en plus devrait être à même de couvrir le surcoût engendré par l’utilisation des locaux par les écoles. Et on compte aussi sur les retombées "financières " de la centrale pour adapter l’usage des lumières par des circuits différenciés et des détecteurs de mouvement. À Ohey, on croise les doigts pour que le projet de rénovation soit retenu par les autorités subsidiantes. D’autant plus qu’il prévoit l’utilisation du réseau de chaleur pour chauffer les lieux.