Province de Namur: négociations et discrétion dans la reprise du chantier naval
Une entreprise s’est manifestée pour la reprise du site de Seilles. Le site de Beez sera quant à lui céder à un tiers par le repreneur principal. Le candidat souhaite avancer dans la discrétion.
Publié le 02-06-2022 à 06h00
Pour rappel, le dernier fabricant et réparateur de navires de Wallonie a été déclaré en faillite au début de l’année.
Le ministre Borsus a expliqué que le curateur désigné avait fait le tri dans les candidatures. Son choix s’est porté sur une entreprise avec laquelle il a initié un processus encadré de négociations exclusives dans la perspective de la reprise des sites de Monsin, de Seilles et de Charleroi. Le site de Beez, quant à lui, fera l’objet d’une cession à un tiers, dans un contexte négocié avec le repreneur principal.
Le candidat repreneur, qui souhaite encore à ce stade rester discret quant à son identité, a sollicité de la curatelle un délai de négociation qui court jusqu’au 15 juin prochain.
Le ministre s’est montré confiant dans le processus de négociation en cours pour la relance et le développement de l’activité. Comme il l’indique, "Il n’existe pour l’heure, aucune cause apparente de blocage des négociations, lesquelles portent sur les éléments habituels en semblables circonstances, éléments de nature à sécuriser, en ces aspects divers et multiples, la cession de l’entreprise et bien sûr la reprise et ensuite la pérennité de l’activité. […] Les choses semblent bien enclenchées et les quatre sites pourront, dans l’hypothèse aujourd’hui travaillée, être vendus, avec l’aval des trois ports autonomes respectifs."