Dinant: la 10e pour les futurs infirmiers-urgentistes
56 étudiants de la 34e promotion infirmiers-urgentistes d’Henallux ont passé une journée de travail et formation chez les pompiers de Dinant.
Publié le 28-05-2022 à 07h00
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Pour la dixième fois, des étudiants de l’Henallux, la Haute École Namur-Liège-Luxembourg section SIAMU (soins intensifs et aide médicale urgente), sont venus s’immerger une journée en milieu pompier, dans ce cas à Dinant au poste Dinaphi. Pour augmenter leurs compétences, pour leurs futures interventions dès qu’ils appartiendront à l’un ou l’autre milieu hospitalier.
Les 56 étudiants, hommes et demoiselles qui avaient rallié Dinant, terminent leur 5e année d’études. Ils ont pris la place de leurs futurs patients blessés, accidentés ou gravement malades. C’est eux qui, plus tard, mettront en pratique toutes leurs connaissances.
Cette journée leur permet de mieux appréhender le travail des ambulanciers des SMUR. Un travail délicat et ô combien important. De nombreuses activités organisées par Blaise Degueldre, lui-même référent AMU au poste d’Yvoir de la même zone de secours, le sergent Bertrand Serusiaux sous la tutelle du capitaine Pascal Baijot, directeur opérationnel AMU. Ces étudiants étaient âgés entre 21 et 32 ans, certains ayant un autre métier.
Sept ateliers
Au programme de la journée: sept ateliers auxquels ont participé tous les étudiants présents. À la salle de cours du poste, Amaury Hock a évoqué d’une manière pratique le TECC (Tactical Emergency Casualty Care). Des directives pour les premiers intervenants soumis à obligation d’agir (policiers, pompiers non formés aux services médicaux d’urgence). Anthony Lampecco, du Grimp, a réalisé avec les étudiants des exercices tels que des sauvetages en hauteur. Certains, aidés par le camion échelle, se retrouvaient sur une civière suspendue dans le vide tandis qu’un autre étudiant assurait la sécurité.
Descendre une personne en chaise roulante, par un escalier, n’est pas non plus exercice facile et léger. Ils l’ont bien compris puisqu’ils ont pris part à l’exercice. Autre activité: celle d’enlever le casque d’un motard blessé et au sol. C’est, là aussi, quelque chose de très délicat. Il est primordial de placer le motard dans une posiion qui permette l’enlèvement léger et avec le moins de souffrances possible.
Exercice encore plus spectaculaire et lourd, la désincarcération de personnes emprisonnées dans les ferrailles du véhicule. Dans cet exercice, réalisé sous la conduite de Kevin Pigneur et Gilles Jadoul, des étudiants se sont transformés en blessés qu’il fallait sortir avec méthode et d’autres ont employé les outils qu’emploient les pompiers. Avec toujours la même priorité: faire en sorte que la souffrance du blessé n’augmente pas.
Serge Pigeon, du poste de Rochefort, a pour sa part entraîné ses hôtes au maniement de la civière du sol à l’intérieur de l’ambulance.
Tous les ateliers se sont déroulés dans une ambiance excellente. Les étudiants ont pris part, parfois, à des situations qui, dans la réalité, sont difficiles tant au niveau physique que mental.