Vresse : le directeur du Centre touristique et culturel quitte le navire
Maxime Léonard quitte la direction du Centre touristique et culturel de Vresse. Il revient sur son action et évoque les causes de son départ, suscité par d’autres opportunités professionnelles.
Publié le 11-04-2022 à 15h58 - Mis à jour le 12-04-2022 à 06h00
/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/JACRBKF4QNHGRJQHUIEOVWEWIU.jpg)
Maxime Léonard, depuis mai 2018, vous étiez directeur du Centre Touristique et Culturel de Vresse. Nous venons d’apprendre votre démission. Pourquoi?
En effet, depuis ce lundi 4 avril, j’occupe les fonctions de gestionnaire du ramassage scolaire au TEC Luxembourg. C’est un choix personnel. Je me suis donné à fond pendant ces quelques années à la tête du Centre Touristique et Culturel de Vresse et j’ai eu la chance d’être entouré d’une équipe dynamique et toujours positive. Mais il était temps pour moi de me consacrer à ma vie de famille et surtout de voir autre chose après plus d’une dizaine d’années dans le tourisme. Un secteur très enrichissant, mais souvent peu reconnu à sa juste valeur au vu de la polyvalence dont il faut faire preuve.
Quel a été votre parcours au sein de la Maison du tourisme et du Centre touristique et culturel?
J’ai d’abord été engagé en tant qu’agent d’accueil à la Maison du tourisme de l’Ardenne namuroise. C’était en mai 2015. Le 1er janvier 2017, la Maison du tourisme de l’Ardenne namuroise était transférée vers la Maison du tourisme du Pays de Bouillon en Ardenne. Le 2 mai 2018, après trois années passées à l’accueil, je me retrouvais au poste de directeur pour remplacer Mauricette Lallement à la gestion du Centre touristique et culturel mais aussi du Syndicat d’initiative de Vresse-sur-Semois. Auxquels le Centre d’interprétation d’art est venu s’ajouter, à la demande du nouveau collège communal. Tous ces éléments étant toujours chapeautés par des conseils d’administration et assemblées générales.
En quoi consistait votre travail au quotidien?
J’ai d’abord repris tous les dossiers en cours afin de poursuivre le bon travail déjà commencé. L’un d’entre eux, la route de l’eau, vient d’ailleurs de se concrétiser il y a quelques jours à peine. Avec le nouveau collège communal, nous nous sommes par ailleurs attelés à vouloir redynamiser la commune de Vresse.
Pouvez-vous nous donner quelques exemples?
Au niveau du Centre d’Interprétation d’Art de l’École de Vresse, nous mettons sur pied, tous les deux ans, une exposition consacrée à un artiste qui a marqué notre territoire. Après Albert Raty en 2020, c’est Marie Howet qui est mise à l’honneur durant toute cette année. Vresse est surtout connu par les peintres qui y ont séjourné ou qui en ont réalisé l’un ou l’autre tableaux. Mais les peintres ne sont pas les seuls à vouloir mettre en avant les richesses de notre territoire. En organisant d’autres expositions, nous avons voulu ouvrir la porte à d’autres formes artistiques comme la sculpture, le dessin ou encore la photographie. Le 5 juin prochain sera une journée consacrée à Vresse, village d’Art.
Une de vos plus belles réalisations est la promotion du pont de claies. Pouvez-vous nous en dire un peu plus?
Le pont de claies à Laforêt existe depuis longtemps déjà mais on n’avait, jusqu’à présent, pas mis l’accent sur ce joyau de notre territoire. En gérant les réseaux sociaux, j’ai pu constater que le pont de claies avait pas mal de succès auprès des visiteurs. Il fallait donc le mettre en avant grâce à une couverture médiatique exceptionnelle. La télévision et la presse écrite ont largement communiqué à ce sujet lors du montage du pont de claies. Grâce à cela, il a acquis une certaine notoriété auprès du grand public.
Et au niveau des autres activités?
Depuis la fusion des Maisons du tourisme, nous n’avions plus beaucoup de visibilité au niveau des activités locales. Avec mes collaborateurs, j’ai relancé la publication d’une série de documents qui font la part belle à notre commune: la carte touristique, les folders consacrés au pont de claies et à la promenade des légendes, les sets de table aux couleurs de la commune de Vresse ou encore, dernièrement, une série de sous-bocks mettant en avant les curiosités touristiques de la région.
Avez-vous un conseil à donner à votre successeur?
Vresse reste une belle carte postale pleine de potentiel à développer. Je souhaite à mon successeur de prendre énormément de plaisir à mettre en avant les richesses de notre commune. Il pourra s’appuyer sur une équipe dynamique et motivée. À ce sujet, je rappelle que les candidatures sont à rentrer avant le 12 avril.