Des rapaces, du tir à l’arc…Un projet médiéval dans le jardin
À Taviers, un fauconnier veut développer ses activités médiévales, avec des animations « rapaces », de l’escrime et du tir à l’arc.
Publié le 30-03-2022 à 06h00
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La demande de permis est introduite et l’enquête publique est en cours jusqu’au mardi 5avril.
Mais sur quoi porte-t-elle?
Arnaud Bournonville, actif dans le milieu de la fauconnerie depuis une dizaine d’années, veut développer ses activités sur la propriété acquise à Taviers, au 311de la route de la Hesbaye.
"Le projet est de construire une volière de 6 six mètres sur huit pour abriter mes cinq rapaces.Cela laisserait aussi de l’espace suffisant pour deux oiseaux supplémentaires", détaille le promoteur.
L’arrivée de rapaces dans un quartier résidentiel peut évidemment susciter des craintes.
Dans la région, on retrouve aussi de nombreux colombophiles.Et beaucoup ont déjà dénoncé les attaques de plus en plus fréquentes de leurs futurs champions, lors des premiers vols de printemps, par les rapaces de plus en plus présents dans le ciel hesbignon.
"Mais je peux rassurer tout le monde.Mes oiseaux ont été affaités(dressés)pour les spectacles depuis le plus jeune âge.Ils sont très calmes.Ce ne sont plus des chasseurs puisqu’ils ont pris l’habitude d’être nourris par nos soins",continue Arnaud Bournonville. "Ils pourraient retrouver leur instinct si on arrêtait de les alimenter pendant quelques jours mais nous sommes très attentifs à cela.Ils sont pesés tous les jours et on est vigilant si on constate la moindre perte de poids."
Le propriétaire l’assure: les animaux domestiques du quartier ne risquent rien. "Moi-même, j’ai des chihuahuas, des tout petits chiens auxquels mes rapaces ne s’attaqueront jamais."
Deux buses, deux chouettes effraies et un grand-duc d’Europe devraient ainsi être les futurs résidents de cette volière de la route de Hesbaye. Ils seront au cœur de futures animations qu’Arnaud Bournonville compte proposer aux enfants, familles et passionnés. "Je suis très actif dans le milieu médiéval.Et j’aimerais donc aussi développer d’autres activités comme le tir à l’arc ou encore l’escrime telle qu’elle était pratiquée à l’époque",continue le fauconnier qui déborde d’idées.
Mais avant cela, il faudra obtenir les autorisations administratives. L’enquête publique est en cours jusqu’à mardi prochain.Pour l’instant, une seule personne s’est manifestée, s’opposant au projet par crainte de troubles et de nuisances dans le voisinage mais aussi par souci de défense du bien-être animal.Les arguments du fauconnier seront-ils suffisamment suffisants pour convaincre le collège communal, l’autorité qui aura le dernier mot?