Inondations: 70 camps évacués sur la province de Namur
Plus de 70 camps de mouvements de jeunesse ont évacué le territoire de la province à cause des intempéries. Les communes du sud sont plus touchées.
Publié le 15-07-2021 à 06h31
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Déception pour les mouvements de jeunesse qui ont été contraints de plier bagage en raison es pluies intenses qui se sont abattues sur la région namuroise.
Les pompiers de la zone Dinaphi ont été sur le qui-vive durant toute la journée de mercredi, renforcés par les équipes des zones NAGE et Val de Sambre. Mercredi, ce sont plus de 50 camps qui ont été évacués sur les communes de Rochefort, Viroinval et Couvin (les plus touchées) et plus de 20 dans les autres. «Mercredi à 11h, on a décidé de déclencher la phase provinciale de crise», indique Marie Muselle, gouverneure f.f.
Cette phase permet une coordination optimale entre les trois zones de secours et les treize zones de police de la province. «Des plongeurs de la zone NAGE (Namur-Andenne-Gembloux-Éghezée) sont ainsi descendus sur la zone couverte par Dinaphi. Ça permet d'échanger des moyens si besoin et que chacun sache ce qui est en cours», poursuit-elle.
14 communes en alerte et préalerte rouge et jaune
En cours de journée, la gouverneure f.f. a pris un arrêté de police qui prévoit l'évacuation des camps sous tente dans toutes les communes en alerte (rouge) ou préalerte de crue (jaune). Seule exception: si les pompiers remettent un avis positif. À l'heure où nous écrivions ces lignes, Couvin, Cerfontaine, Walcourt, Rochefort, Dinant et Houyet étaient en phase rouge. Anhée, Gedinne, Hastière, Onhaye, Philippeville, Profondeville, Yvoir et Viroinval étaient en phase jaune. «Ces communes ont des rivières en alerte ou en préalerte comme la Lesse et la Lhomme. Ça évolue très vite puisque l'eau peut diminuer dans certains bassins et augmenter dans d'autres», ajoute Marie-Muselle.
Évaluation au cas par cas
Sur le reste du territoire de la province, une analyse au cas par cas a été demandée. En collaboration avec les pompiers, les autorités communales se prononcent ainsi sur la nécessité ou non d’interrompre les camps en fonction de l’évaluation des risques.
«Ces inondations ne touchent évidemment pas que les camps. Les secours interviennent pour d'autres problèmes comme des routes sous eau et les problèmes de circulation qui vont avec. À Couvin par exemple, ils sont intervenus pour un camping entier à évacuer», relate Marie Muselle, qui préconise de ne pas se déplacer dans les communes en alerte.
Les pompiers ont notamment été requis pour apporter des sacs de sable. «On aussi demandé l'intervention de la protection civile. Elle évalue les besoins et en fonction, elle ou la défense fournit des moyens nécessaires», conclut Marie Muselle. La Province évalue la situation heure par heure.