Vers une «belle mort» de Télépronam
La cessation des activités du service de télévigilance provincial a été actée. Il existe des alternatives pour les bénéficiaires.
Publié le 27-03-2021 à 06h00
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On savait déjà le service de télévigilance Télépronam condamné, depuis l'annonce de la restructuration de la Province. Pas de surprise, mais ce vendredi, au conseil provincial, la cessation des activités a été actée. Avec le seul vote négatif du PS, dans l'opposition. Le chef de groupe socialiste Antoine Piret soulignant «un vrai regret» sur ce choix. Par contre, dans l'opposition Écolo, Georges Balon Perin se demande comment on n'a pas fait ce choix il y a 10 ou 15 ans. Une réplique aux affirmations de la députée Geneviève Lazaron (cdH) et à son résumé d'une histoire qui sera révolue au plus tard à la fin de cette année: «C'était un beau service, mais d'autres le font aussi bien». L'économie est évidente, puisque ce service fonctionnait 24 heures sur 24. Le staff? «Certains ont déjà répondu à l'appel à la mobilité », souligne Mme Lazaron.
Quant aux bénéficiaires, ils n'ont pas à s'inquiéter. La Province maintiendra le service jusqu'au bout. D'ici là, chacun aura pu trouver une solution alternative. Il en existe, précise la députée Lazaron. D'autres opérateurs se sont présentés pour une «reprise». Mais la Province de Namur n'a pas vocation à «vendre» une activité. «On les a écoutés» commente Geneviève Lazaron. «Il s'agit de services de qualité, pour des tarifs à peu près identiques. Tous nous ont expliqué que le transfert est techniquement aisé ». Mais de répéter qu'on ne va pas «vendre» la clientèle provinciale.
Libre choix
Concrètement, voici ce qui va se passer. Des courriers recommandés seront envoyés aux bénéficiaires, ainsi qu’à un de leurs proches. Pour leur annoncer la fin de Télépronam, mais aussi pour leur décrire les solutions de rechange, en leur laissant le libre choix. Les personnes âgées seront également contactées directement pour vérifier où elles en sont. Et que tout est OK pour elles.
Voilà, la messe est dite, comme on dit au cdH. Avec cette conclusion de la députée Geneviève Lazaron: «Nous sommes dans les conséquences de la réforme, mais nous restons sereins. D'autres opérateurs le feront très bien». Tout le monde semble sur la même longueur d'ondes, à part les réserves, pas très appuyées, du groupe socialiste.