Ça souffle dans les campagnes de Fernelmont

Après présentation du projet (lire plus bas), le micro a été tendu au public. Voici les remarques les plus percutantes.

1. Distance « Vous dites que les éoliennes seront à 500m minimum des premières habitations alors que la législation ne vous impose que 350m », débute Vincent Racelle, de Ramillies. « En Angleterre, il respecte une distance de deux kilomètres. Et en France, certains vendeurs immobiliers ont été condamnés parce qu'ils n'avaient pas prévenu les candidats acheteurs qu'un projet éolien était en cours à proximité des maisons à vendre. » 2. Le bruit « J'ai un ami très engagé écolo et qui était pro-éolien avant de louer une petite maison dans le Sud de la France », explique François Humblet, de Hemptinne. « La maison était situé à un kilomètre de l'éolienne. Quand il est revenu, il m'a confié que c'était quand même très pénible... » 3. Retombées « Dans les avantages à accorder aux citoyens, on parle de sponsors accordés aux associations culturelles et sportives. On nous prend vraiment pour des crétins », souffle ce Fernelmontois. « Electrabel va faire du profit. La commune aura des retombées. Les agriculteurs qui louent leur champ peuvent espérer de 3 à 8000€ de location annuelle par turbine... Je pense qu'il y a pas mal de gens qui vont se remplir les poches au détriment de la qualité de vie de beaucoup d'autres... » 4. Covisibilité « De ma chambre, je vois les éoliennes de Noville », assure Marcelle Bollinger, de Héron. « Il est fort probable que je verrai aussi les neuf d'Electrawinds et les neuf autres d'Eletrabel. Que faites-vous de ce fameux principe de covisibilité qui veut que l'on ne peut voir qu'un seul parc éolien à la fois ? »