Fort d'Emines : on n'en sort pas indemne

Oppressant triangle de béton et de métal, le fort d'Emines a connu des journées infernales en août 1914. Retour sur les lieux, 90 ans après l'Armistice.

Le long de la chaussée Namur-Perwez, sur la droite juste avant l'entrée d'Emines, repose un géant. Au bon milieu d'un bois. C'est le fort d'Emines, l'une des neuf places fortifiées qui devaient assurer la défense de Namur à l'aube de la Première Guerre mondiale. Déminé, démilitarisé et vendu à un particulier en 1997, le site constitue désormais un joli domaine de chasse privé. Hier, cependant, l'impressionnante grille d'entrée s'est à nouveau ouverte, laissant entrer des centaines de passionnés guidés par d'autres passionnés de la Maison de la mémoire rurale de La Bruyère. Les voilà partis pour deux heures d'une visite vraiment pas comme les autres.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...