Seneffe : elle largue ses ordures sur une aire d’autoroute mais se fait surprendre par un routier (vidéo)

En théorie, cette dame risque une peine d’emprisonnement et une amende entre 100 et 1 million d’euros.

Thomas Donfut
Prise en flagrant délit !
Prise en flagrant délit ! ©D.R.

Il était aux environs de 7h45 ce mardi sur une aire d’autoroute située à Seneffe, sur la E19 en direction de Mons, lorsque les faits se sont produits. Une dame a priori d’une cinquantaine d’années, a été vue en train d’effectuer un dépôt clandestin assez conséquent. Manque de bol pour cette personne, elle s’était garée juste devant un routier qui a filmé toute la scène et qui a publié les images sur les réseaux sociaux.

Sur les images de la vidéo, on voit très nettement la dame sortir de son véhicule, immatriculé en France et qui semble neuf ou presque, plusieurs sacs-poubelles remplis à ras bord, on n’imagine qu’il ne s’agit pas de confettis, et les déposer comme si de rien n’était juste à côté de poubelles publiques destinées à récupérer les petits déchets des automobilistes qui s’arrêtent là.

Après avoir repéré le camionneur qui la filmait, elle n’a en aucun cas stoppé son action et a continué ses allers-retours, elle accélère juste un peu le pas, comme si on n’allait pas la voir.

Jusqu'à un million d'euro d'amende

Un comportement interpellant et qui a fait le succès de cette vidéo, déjà vue plusieurs milliers de fois sur les réseaux sociaux. “Selon le décret relatif à la recherche, la constatation, la poursuite et la répression des infractions et les mesures de réparation en matière d’environnement du 5 juin 2008, cette personne risque en théorie une peine d’emprisonnement de huit jours et une amende pouvant aller jusqu’à un million d’euros”, nous confirme Nicolas Yernaux, porte-parole de la DPC, le Département de la Police et des Contrôles. “Il s'agit d'une infraction de deuxième catégorie et en règle générale, ce type de dépôt, s’il s’agit d’une première fois, c’est une amende 200 euros cela dit et cela peut monter selon le degré de récidive.

Une vidéo comme celle-là, même prise par un particulier, peut constituer une preuve en matière d’infraction environnementale. Il faut que la personne porte plainte soit à la police soit à la commune si elle dispose d’un agent constatateur ou encore à la DPC. “Le fait que la personne en infraction soit de nationalité française ne change rien. À la manière d’une amende routière, elle peut tout à fait lui être remise.

De quoi faire réfléchir lorsqu’on commet une infraction environnementale…

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