La CSC en désaccord avec le mouvement de grève de la FGTB chez NGK à Baudour

Vendredi, la FGTB avait organisé une action de blocage de la société.

NGK EUROPE (AVPRESS)
NGK EUROPE (AVPRESS) ©AVPRESS

La CSC déplore l'action de blocage organisée vendredi par la FGTB devant l'entreprise NGK Ceramics dans le zoning industriel de Baudour. Rico Zara, secrétaire régional pour la CSC Bâtiment-Industrie & Energie, s'est dit "offusqué qu'une poignée de militants a décidé de bloquer l'accès à l'usine aux travailleurs".

L'entreprise NGK occupe quelque 350 travailleurs, a indiqué la CSC dans son communiqué, ajoutant qu'un "investissement de plus de 65 millions d'euros a été décidé afin que l'entreprise puisse répondre aux nouvelles normes automobiles européennes. Cet investissement a pour conséquence de pérenniser, sur du long terme, plus de 300 emplois dans notre région."

Selon la CSC, les conditions de travail et salariale chez NGK sont "bien au-dessus des conditions sectorielles et la plupart des travailleurs habitent dans un rayon de 25 kilomètres".

Le syndicat regrette que la FGTB a décidé de déposer un préavis de grève sans consulter la CSC qui est majoritaire au sein de l'entreprise. Les travailleurs n'ont pas été consultés non plus. "Je déplore l'attitude de la FGTB qui, sans mandat des travailleurs, les prend en otages", a ajouté Rico Zara, soulignant que "NGK est une entreprise multinationale", et que "les prises de décision stratégique ne se font pas ici mais au Japon. Ce type d'action jette du discrédit sur l'ensemble des travailleurs alors que ceux-ci ont fait beaucoup d'efforts pour décrocher cet investissement auprès des actionnaires japonais."

Des militants de la FGTB s'étaient croisé les bras vendredi pour protester contre le manque de réaction de la part de la direction de NGK sur une série de revendications.

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