La première rue scolaire de l'entité montoise sera pérennisée

Le test était mené sur l'école Saint-Joseph, à Havré. Il s'est avéré concluant

Emeline Berlier
 Une barrière de chaque côté de la rue pendant au moins trente minutes.
A Mons, il s'agit d'une première. Mais ailleurs, le projet est déjà mené depuis quelques années (photo d'illustration). ©ÉdA – 60173990320 

La rue scolaire de l’école fondamentale Saint-Joseph, à Havré, sera pérennisée. C'est la décision prise par les autorités communales après une période test chamboulée mais concluante. Les enfants et leurs parents pourront donc circuler en toute sécurité, puisque la rue sera fermée à la circulation des véhicules motorisés durant les heures de rentrée et de sortie de classe.

Le projet avait été lancé juste avant la crise sanitaire. "Nous avions prévu trois semaines de test et au bout d'une seule, les écoles étaient fermées", se souvient Charlotte De Jaer (Ecolo), échevine de la mobilité. "Nous avons ensuite fonctionner avec des entrées et sorties décalées, ce qui ne nous a pas permis d'avoir un regard objectif sur la situation."

Fin d'année dernière, la rue scolaire était donc à nouveau testée, en conditions "normales" cette fois. "Nous avions en tête de la pérenniser, moyennant l'investissement des enseignants, parents et enfants: Ils ont été sollicités pour installer et enlever la barrière chaque matin et chaque après-midi, car ce n'est pas tenable pour le personnel communal de gérer cela si le projet s'étend à d'autres implantations."

D'autres projets en vue

Le bilan tiré, les autorités locales ont confirmé leur volonté de maintenir le dispositif. "Ce sera fait en fin d'année scolaire, car nous avons encore quelques détails à régler, par exemple l'installation de piquets ou le travail sur la réglementation en voiries." Mercredi, dans le cadre de la semaine de la mobilité, une action de promotion de cette première rue scolaire montoise est prévue.

"On n'a pas forcément l'adhésion de tout le monde mais d'une grande partie, et on a beaucoup été soutenus par la direction. On a en tête d'étendre le projet à d'autres implantations, mais toutes ne s'y prêtent pas. Il faut que les parents puissent disposer de solution de stationnement proches, que les itinéraires de déviation soient simples, que peu de riverains soient impactés,..."

L'analyse des écoles potentielles doit donc encore être menée. "On a choisi la simplicité avec l'école Saint-Joseph car tous les critères étaient rencontrés. Maintenant que l'on a l'expérience, on pourra avancer plus aisément." Les écoles du parc du bois de Mons, Robert André, du Sacré-Coeur ou encore les écoles de Saint-Symphorien pourraient être retenues.

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