Mons : la société Poppy s’implante à Mons et proposera 35 voitures partagées à la location
Une offre complémentaire à celle qui existe déjà via Cambio.
- Publié le 02-09-2023 à 16h06
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Depuis plusieurs années déjà, la société Cambio est implantée à Mons et propose la mise en location de voitures partagées. Une alternative appréciée de celles et ceux qui ne souhaitent pas ou qui n’ont pas la possibilité de disposer de leur propre véhicule. En juin dernier, la ville de Mons annonçait son souhait d’étendre l’offre et de l’ouvrir à d’autres opérateurs. Objectif, répondre à une demande toujours plus forte tout en proposant des formules un peu différentes, et donc susceptibles de répondre aux besoins de chacun.
C’est ainsi que la ville se prépare à l’arrivée de Poppy, une société également active sur le marché des véhicules partagés. “Nous avons été contactés par cette société intéressée par le marché montois. Elle souhaite venir s’implanter avec 35 véhicules. Nous savons que d’autres sociétés sont susceptibles de vouloir venir à Mons”, explique l’échevine en charge de la mobilité, Charlotte De Jaer (Ecolo).
”Le développement des véhicules partagés est un enjeu important pour réduire l’emprise de la voiture individuelle et donc la pression du trafic automobile sur le territoire de Mons. Le marché est en pleine évolution, il est important que la Ville de Mons soit à même d’accompagner cette évolution pour pouvoir encadrer au mieux ces activités et les adapter aux besoins des Montois.”
Une demande croissante
Des besoins qui évoluent et qui s’intensifient. Aujourd’hui, beaucoup de personnes renoncent en effet à posséder un véhicule et préfèrent louer une voiture pour de courtes utilisations, au besoin. C’est surtout vrai ans les plus grandes villes où l’offre de modes de transports alternatifs est plus développée. Ainsi, dans beaucoup de familles, la voiture partagée remplace la deuxième voiture du foyer.
Le système le plus connu et le plus répandu en Belgique consiste en la mise à disposition des voitures dans des stations fixes et clairement identifiées. La voiture doit donc être déposée au même endroit en fin de course. À Mons, on constate que la demande est clairement en hausse. Cambio, présent depuis 10 ans sur le territoire et qui propose actuellement six stations, présente des chiffres très positifs, surtout depuis le COVID : une augmentation de 20 % en moyenne ces deux dernières années et une estimation du même ordre pour les deux prochaines années.
Ces prévisions ont poussé l’opérateur à augmenter son offre de 4 à 6 voitures supplémentaires. C’est ainsi que deux, voire trois nouvelles stations verront le jour dans les prochains mois au niveau du Lido, de la place des Martyrs et sur troisième lieu qui reste à valide. Face à cette évolution, la ville avait d’ailleurs adopté un règlement organisant l’agrément des opérateurs de voitures partagées sur emplacements dédiés permettant d’encadrer l’activité de Cambio mais aussi d’autres éventuels opérateurs proposant des voitures avec stations fixes.
Plus d'obligation de revenir au point de départ
Cependant, de plus en plus d’opérateurs proposent aujourd’hui des voitures en free floating ou en libre-service : les voitures disponibles à la location ne sont pas garées à une station fixe, elles peuvent être garées partout sur le territoire de la ville. Ainsi, pour se préparer à l’arrivée de ce nouveau type de service, Le conseil communal de ce mardi se positionnera sur l’adoption d’une charte encadrant la mise à disposition de voitures en free floating libre-service.
Le fonctionnement est simple : sur une application ou sur internet, la personne identifie rapidement le véhicule qui se trouve au plus près. Une réservation est possible jusqu’à minimum 15 minutes à l’avance (endéans les disponibilités de véhicules). En fin de course, l’utilisateur est libre de rendre la voiture à un autre point que le point de départ. Cela implique qu’une voiture louée à Bruxelles puisse en fin de trajet être déposée à Liège ou à Mons, ce qui offre évidemment une flexibilité d’utilisation inédite jusqu’ici.
La charte soumise au vote du Conseil de mardi vise à encadrer cette nouvelle activité de manière temporaire pendant une période test de 1 an. À la fin de celle-ci, un règlement intégrant les adaptations mises en évidence pendant la phase test devra être adopté de manière plus pérenne.