Mons : un dragon en chocolat exposé au musée du Doudou
L’œuvre mesure près d’1,2m et pèse quelque 12 kg.
- Publié le 05-06-2023 à 15h06
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Ce dimanche, le dragon était terrassé par Saint-Georges à l’issue d’un combat aussi épique qu’attendu. Pour bon nombre de Montois, le compte à rebours est d’ores et déjà relancé jusqu’à l’année prochaine. Pour les plus impatients, bonne nouvelle. Un dragon d’un genre un peu particulier est dès à présent à découvrir au musée du Doudou.
Il mesure environ 1,2 mètre, pèse entre 11 et 12 kg… Et est 100 % comestible. “L’envie de confectionner un dragon en chocolat s’est faite plus pressante pendant la période de Pâques. J’espérais avoir le temps de concrétiser l’idée”, explique Alexandre Druart, de la chocolaterie Druat (Honnelles). “J’ai effectué mes humanités à Mons, j’ai sillonné les rues, créé de nombreux souvenirs. C’est une ville à laquelle je suis attaché.”

Rendre “hommage” à ses traditions et à son folklore coulait donc de source. “J’ai pu avancer assez rapidement sur ce projet, il a fallu une centaine d’heures de travail. Des contacts ont été pris avec le cabinet du bourgmestre, et ensuite avec le musée du Doudou. Les équipes ont été très disponibles, ce qui a permis d’organiser et de finaliser l’exposition du dragon. Dans un premier temps, il n’était prévu de le laisser qu’en période de ducasse. Mais il peut être conservé de très longues années.”
Une œuvre faite pour durer
Si, et seulement si quelques conditions sont respectées. “Il doit être maintenu à l’abri de la lumière, de l’humidité, de la chaleur. S’il ne connaît aucun incident, il nous survivra. Le chocolat perdra son odeur dans les trois ans, son goût au bout de cinq ans environ. Le plus gros risque pour cette œuvre réside peut-être dans le fait qu’un petit gourmand croque dedans ! (rires)”
L’œuvre est donc totalement comestible. La queue du dragon a été travaillée à l’aide de réglisse. “J’ai effectué un stage en France l’an août l’an dernier afin de travailler la sculpture en chocolat et je suis rapidement tombé amoureux de cette façon de travailler. C’est ma septième pièce mais c’est la plus lourde et la plus grande réalisée jusqu’ici.” Seul le corps a été moulé. Tout le reste a été façonné, modelé, sculpté.
Un travail colossal qui devrait séduire (et tenter) plus d’un Montois ! De quoi encourager Alexandre Druart à remettre le couvert l’an prochain ? La porte ne semble pas fermée. Mais d’ici là, d’autres œuvres seront conçues à l’occasion des fêtes de fin d’année, du nouvel an chinois et de Pâques.